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Par AG2R LA MONDIALE - Publié le 5 mars 2025 - 22:53 - Mise à jour le 13 mars 2025 - 15:53
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Regards croisés

Depuis 20 ans, la Fondation AG2R LA MONDIALE a noué des liens étroits avec les associations qu’elle soutient, dans une posture de dialogue et de co-construction. Thierry Jeantet, président de la Fondation, et Mathilde Lerosier, sa déléguée générale, expliquent cette démarche dans un échange avec Camille Dorival, directrice de la rédaction de Carenews, le média des acteurs de l’engagement.

Thierry Jeantet, Président de la Fondation, et Mathilde Lerosier, sa Déléguée générale, avec Camille Dorival, Directrice de la rédaction de Carenews, le média des acteurs de l’engagement.
Thierry Jeantet, Président de la Fondation, et Mathilde Lerosier, sa Déléguée générale, avec Camille Dorival, Directrice de la rédaction de Carenews, le média des acteurs de l’engagement.

« Nous faisons coopérer les différentes parties prenantes d’un territoire », Thierry Jeantet, président de la Fondation AG2R LA MONDIALE

 

  • Depuis ses débuts, la Fondation AG2R LA MONDIALE a affirmé son appartenance à l’économie sociale et solidaire (ESS) qu’elle a souhaité soutenir et promouvoir. Pourquoi ?

 

Thierry Jeantet : Cela s’inscrit en cohérence avec l’ADN du groupe AG2R LA MONDIALE, mutualiste et paritaire, qui est l’un des acteurs majeurs de l’ESS en France. La Fondation nourrit et renforce cette appartenance à l’ESS.

Mathilde Lerosier : La Fondation promeut les valeurs portées par l’ESS : la solidarité, le collectif, l’ancrage local… Il est important pour nous que les initiatives que nous soutenons respectent également ces valeurs.

 

  • Justement, depuis une dizaine d’années, les fondations affirment leur volonté d’agir à l’échelle territoriale. La Fondation AG2R LA MONDIALE avait fait ce choix dès 2004. Comment faites-vous vivre cet ancrage territorial ?

 

ML : Grâce à nos correspondants locaux, qui sont notre force ! Ils sont 83 collaborateurs du Groupe répartis dans toute la France, issus de tous types de métiers, qui se portent volontaires pour cette fonction bénévole pour des mandats de deux ans. Leur rôle est de repérer des initiatives sur leur territoire, d’instruire les dossiers, de les présenter au comité de sélection, puis d’assurer le suivi des projets en lien avec les associations. Ils sont également chargés d’animer nos communautés au niveau local. Cette organisation est une spécificité de notre Fondation, qui nous permet d’être très au fait des besoins des territoires et des initiatives locales.

 

  • Vous revendiquez votre rôle de « connecteur » entre plusieurs mondes. Que voulez-vous dire par là ?

 

TJ : Il est important pour nous de faire dialoguer et coopérer les différentes parties prenantes d’un territoire : associations, entreprises et collectivités territoriales notamment. Nous veillons également à mettre en réseau les structures que nous soutenons. L’interconnaissance et la coopération entre acteurs sont indispensables pour que les projets se fassent et se développent. Elles permettent aussi de faire naître de nouvelles idées.

 

  • Depuis 20 ans, les fondations instaurent des relations partenariales, plus horizontales, avec les associations. Comment concevez-vous la relation avec les initiatives que vous soutenez ?

 

TJ : Depuis ses débuts, la Fondation a adopté une logique de partenariat avec les associations, dans une posture de confiance, de dialogue et de co-construction. Nous sommes aussi bien attentifs aux initiatives qui se lancent qu’aux solutions efficaces qui méritent d’être essaimées. Et nous pouvons aussi être très réactifs en cas d’urgence !

ML : Par ailleurs, nous échangeons avec d’autres fondations pour construire ensemble les meilleures réponses à certains enjeux qui nous semblent essentiels, comme l’alimentation de qualité, la médiation en santé ou l’engagement des jeunes.

 

  • Avez-vous vu évoluer le rôle des associations ces dernières années ?

TJ : Les associations comptent 13 millions d’adhérents, dans une multiplicité de secteurs d’activité. Il s’en crée 70 000 chaque année. C’est un tissu extrêmement vivant, porteur d’innovation, qui joue un rôle tout à fait essentiel aujourd’hui dans la vie démocratique de nos territoires, de notre pays.

 

Propos recueillis par Camille Dorival

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