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Par Aux captifs, la libération - Publié le 24 septembre 2021 - 11:42 - Mise à jour le 24 septembre 2021 - 11:44
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A Paris, une maison dédiée à l’accueil des migrants

La Maison Bakhita (Paris, 18e arr.) ouvre ses portes à tous pour son inauguration le samedi 25 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2021. La Maison Bakhita est un projet du diocèse de Paris dont la vocation est d’accompagner et de soutenir les personnes migrantes et tous ceux qui s’engagent à leurs côtés. Parmi les acteurs du projet, une partie de l’équipe des Captifs ! Les ouvriers de l’atelier bâtiment, qui ont réalisé les peintures, et les membres de l’Atelier de couture Bakhita qui vient de s’y installer. Visite guidée.

Atelier Bakhita
Atelier Bakhita

« Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer toute personne migrante (…) un devoir de justice, de civilisation et de solidarité ». En 2017, le Pape François lançait un appel à tous. Quatre ans plus tard, son message a pris forme, à Paris, au sein des murs de la Maison Bakhita, au 5ter rue Jean Cottin (18e arr.). Un lieu baptisé en hommage à la sainte Joséphine Bakhita, ancienne esclave, et sera dédié au sujet de l’accueil des migrants. Hébergement d’associations, formations, événements, actions de sensibilisation : le lieu sera un carrefour fécond pour les échanges.

Dans les coulisses du projet, et en première ligne parmi les occupants, notre association Aux captifs, la libération. En effet, toutes les peintures de la maison ont été réalisées par les ouvriers de l’OACAS peinture (atelier de pré insertion par l’emploi) accompagnés par l’association – personnes en situation de précarité ou d’exploitation sexuelles, sans papier – et parmi les résidents permanents, les femmes en formation couture au sein de l’Atelier Bakhita. Leurs machines à coudre sont installées au 2e étage du bâtiment, dans un espace très lumineux. « Nous sommes ravis d’avoir pu installer l’Atelier Bakhita ici, expliqueFlorence de Driesen, sa responsable. Ici, cinq femmes sans papiers, victimes d’exploitation sexuelle, sont formées à la couture par une professionnelle. Leurs réalisations seront vendues au public qui passe, mais aussi dans les entreprises partenaires de l’association, ou chez les particuliers qui souhaitent nous aider ». L’argent récolté grâce aux ventes est reversé sous forme de pécules à ces femmes, qui retrouvent le plaisir d’un travail qui les rend fières. « L‘Atelier Bakhita m’a donné un rythme de vie régulier, commente Tina. Je me lève désormais de bonne heure pour venir faire une journée de travail « comme tout le monde ». Cela me permet « de me préparer pour l’avenir », lorsque je serai en formation ou que j’aurai un travail, le rythme de vie sera déjà en place. Cela me rassure. » La Maison Bakhita sera un lieu de passage, qui facilitera l’intégration des couturières. Ingrid s’en réjouit « C’est importance d’entendre parler français et de pratiquer chaque jour le français. J’ai le sentiment de m’améliorer. » L’Atelier accueillera également des femmes accueillies par l’association, pour des ateliers d’initiation à la couture, afin de poser un premier pas sur le parcours de sortie de prostitution.

Si vous souhaitez visiter l’Atelier Bakhita, et la Maison dans son ensemble, venez samedi 25 septembre à partir de 14H à l’inauguration. Inscription obligatoire au préalable :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSe9BLsYeya0Lc6t_gn-LJu0bIPHDFvqgD5tj3RzjmsNpze7PA/viewform

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