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Par Aux captifs, la libération - Publié le 2 août 2021 - 14:09 - Mise à jour le 4 août 2021 - 14:56
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Paroles de Captifs : partez à la rencontre de François Mouly, bénévole depuis 10 ans

François Mouly, 71 ans, est bénévole au sein de l’association pour l’antenne Saint-Vincent-de-Paul à Paris. Toutes les semaines depuis maintenant 10 ans, il accompagne l’équipe Captifs de l’antenne pour certaines permanences d’accueil et tournées-rues. Dans ce témoignage, il nous raconte son engagement auprès des personnes de la rue, à la fois avec les Captifs, mais aussi avec le Collectif Morts de la Rue.

Retour de croisière dans la baie de Quiberon en juin 2016 sur le port de la Trinité-sur-Mer.
Retour de croisière dans la baie de Quiberon en juin 2016 sur le port de la Trinité-sur-Mer.

 

En 2012, François Mouly commence son bénévolat aux Captifs avec les permanences d’accueil. Très vite, il demandera à participer aux tournées-rue : « Je pense que ces 2 démarches sont complémentaires, et j’ai souhaité m’engager à l’accueil et aux maraudes. Ceux qu’on rencontre dans la rue sont rarement ceux qui viennent à l’antenne. ».

Dans la vie, François est passionné de voile, c’est donc tout naturellement qu’il proposera aux personnes accueillies de partager cette passion avec lui. Il organise donc avec l’aide de l’association Cap Vrai des séjours de croisières en Bretagne. Cette association chrétienne qui regroupe des amoureux de la mer désirant partager avec autrui les valeurs d’accueil, de solidarité et d’estime mutuelle propres au monde maritime.

François représente aussi notre association au sein du Collectifs Morts de la Rue, créé en 2002 à l’initiative du Père Patrick Giros.

Ce collectif regroupe un certain nombre d’associations venant en aide aux personnes de la rue. Sa principale mission est d’interpeller la société civile sur la mort indigne de ces invisibles en leur rendant hommage publiquement chaque année. Il a aussi pour mission de dénombrer la mortalité et de décrire le parcours de vie des personnes de la rue. Et enfin, il a pour mission de faire savoir que vivre à la rue tue.

Pour François, s’engager dans ce collectif est important : « Nous y avons vraiment notre place, d’abord parce que le Père Patrick Giros est à l’origine de cette démarche. Mais aussi parce que ces hommes et ces femmes qui meurent sur le trottoir sans que personne ne puisse leur tendre la main au moment où ils partent, c’est absolument bouleversant. On doit pouvoir se souvenir d’eux de façon un peu collective. Tout cela mérite respect et mémoire. ».

« Quand il est arrivé au ciel, j’ai pensé que les anges s’étaient levés pour le saluer. »

Cette année, compte-tenu des conditions sanitaires, l’hommage était aussi et surtout virtuel car aucune manifestation publique d’importance n’était possible. Le collectif a donc proposé aux associations de faire des petites vidéos d’hommages aux personnes avec lesquelles elles ont partagé un petit bout de chemin de vie. Pour cet hommage virtuel, François nous a parlé de Bobo : « C’est un garçon qu’on croisait beaucoup. Il n’avait pas l’usage de la parole, mais il se levait toujours pour nous saluer. J’ai toujours été ému par ce geste. Quand il est arrivé au ciel, j’ai pensé que les anges s’étaient levés pour le saluer. Je crois vraiment à cette image-là, parce que son geste était tout simplement noble. ».

Alors envie de rejoindre l’aventure Captifs ? N’attendez plus et envoyez votre candidature à : t.debeauregard@captifs.fr

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