Quelle place pour les Communautés d’employés dans l’engagement des entreprises ?

Les communautés d’employés sont des groupes de personnes réunies pour défendre des causes au sein des entreprises. Ce « nouveau » modèle de gouvernance de l’engagement prône une approche plus inclusive de la RSE et redonne le pouvoir depuis la base pour faire avancer des causes importantes pour l’entreprise et toutes ses parties prenantes. 

Lors des Rencontres Benevity 2022, nous avons échangé avec Makesense et notre client Criteo pour savoir comment ces groupes prennent forme et apprendre à en tirer le meilleur parti pour booster l’impact social et la stratégie de diversité et inclusion de l’entreprise. 

Voilà un résumé du rapport disponible sur notre site web sur ce qu’il faut retenir de cette mouvance émergente de la mobilisation des employés. 

Donner un cadre aux communautés d’employés

Pour que l’engagement en entreprise soit l’affaire de tous et co-construire l’impact avec les collaborateurs et collaboratrices, il faut définir un cadre. Voici les étapes que Makesense nous conseille de suivre :

1. Identifier les personnes les plus passionnées et les plus investies. Au sein des équipes, il s’agit donc de trouver les besoins communs et ce qui rassemble ces personnes. 
2. Créer des espaces de rencontre. On organisera un premier temps fort pour partager des valeurs communes et créer des premiers contacts. 
3. Structurer et outiller les communautés. Il faut aussi définir la raison d’être, la vision et les valeurs de la communauté ainsi qu’un cadre général pour la faire vivre.

Intégrer les communautés d’employés à la stratégie RSE globale

Quand la RSE et l’engagement au sens large sont aux mains de toutes les parties prenantes de l’entreprise, et non seulement dirigés par le haut, il faut se poser la question de l’équilibre à trouver. Qui décide qu’une communauté ou une cause est légitime au sein de l’entreprise ? Faut-il limiter les causes ? Faut-il laisser une totale liberté d’action aux communautés ? Comment leur donner suffisamment de pouvoir tout en préservant la vision de l’entreprise ? 

Criteo est un bon exemple de la nature « organique » des communautés d’employés : 

Les communautés ont toutes grandi d’une énergie qui émanait des collaboratrices et collaborateurs. Ce sont des groupes de personnes qui se sont réunis et qui ont commencé à réfléchir à ce qu’on pourrait mettre en place. Ils se sont structurés naturellement en communautés. Elles ont des actions qui leur sont propres (…) et elles sont aussi intégrées aux décisions stratégiques RSE de l’entreprise. Donc c’est bottom-up et top-down »

 

Justine Tabarin, Senior CSR Global Manager, Criteo

Il ne s’agit pas de brider des bonnes volontés, ni de se laisser aller à tous ses élans. La raison d’être des communautés d’employés devraient s’intégrer aux problématiques plus larges de l’entreprise. Si elles n’ont aucun lien avec les défis du secteur et de l’entreprise, elles n’auront aucune cohérence dans la démarche sociale plus large portée par l’ensemble des acteurs mobilisés. Nos panélistes nous ont aussi expliqué que cet équilibre se trouvait dans la définition des rôles et la gouvernance des communautés. 

Pour en savoir plus.

Les communautés d’employés comme levier de rétention et d’attraction des talents

Dans une ère de grande démission, la quête de sens et le sentiment d’utilité qui motivent les employés passent aussi par ce type d’opportunités d’engagement au sein des entreprises.  

Les futurs talents nous posent des questions sur nos stratégies de développement durable et sur nos communautés en entretien. Et ce, au même titre que les questions liées au salaire, aux possibilités d’évolution ou aux missions. C’est de plus en plus présents ces dernières années et c’est comme ça qu’on peut évaluer que ce sont des sujets qui vont avoir un rôle sur l’attraction de nos talents. »

 

Justine Tabarin, Senior CSR Global Manager, Criteo

Quant à la mesure d’impact, elle n’est pas simple, mais nos panélistes nous ont partagé certains éléments probants : les membres d’une communauté se sentent indéniablement plus mobilisés et plus légitimes quand on leur donne le pouvoir d’agir à travers ces dispositifs. Le sentiment de fierté et d’appartenance grandit lui aussi. Criteo et Makesense ont aussi donné leur ressenti sur l’utilité d’un outil pour mesurer l’impact des communautés et de l’engagement des collaborateurs en général. 

Retrouvez toutes les conclusions de ce panel dans l’article complet sur les Communautés d’employés. 

Pour aller plus loin et savoir comment vous pourriez vous aussi faire de votre entreprise une grande communauté, découvrez comment Benevity appuie les Communautés d'employés ?