4 solutions tech innovantes pour aider les réfugiés
Face aux problématiques sociales, les nouvelles technologies peuvent apporter une réponse pertinente. Des entrepreneurs et associations l’ont utilisée dans le but d’accompagner les personnes réfugiées. Découvrez quatre solutions innovantes.
- BackUp
Backup est un outil tech créé en 2017 au sein de l’association We are not a weapon of war, créée par Céline Bardet. La plateforme en ligne BackUp sert à dénoncer les violences sexuelles de guerres et est notamment utilisée pour des personnes réfugiées de guerre. Cette plateforme fonctionne sur un téléphone portable. Il existe deux version, une lettrée et une intuitive avec des picots pour les personnes ne sachant pas lire. Cette solution va aider les personnes ayant subi un viol à libérer plus facilement leur paroles sur ce qui s’est passé. La plateforme permet d’être mis en relation avec un médecin local et d’accéder à un suivi juridique.
- Comprendre pour Apprendre
Comprendre pour Apprendre a été lancé par le Service jésuite des réfugiés en France, accompagné par des partenaires comme l’Inalco, Sciences Po et Bibliothèques Sans Frontières. Il s’agit d’une plateforme en ligne qui met en relation des bénévoles avec des réfugiés souhaitant apprendre la langue. Les bénévoles peuvent également accompagner dans la traduction de documents de tous types.
- J’accueille
Cette plateforme en ligne a été créée par l’ONG SINGA en juin 2015. Elle permet à toute personne le souhaitant d’accueillir un réfugié cherchant un logement pour quelques jours, semaines voire mois. Il suffit d’une inscription, puis la plateforme permet de chercher quelqu’un dans le besoin selon des critères de lieux, d’emploi de la personne accueillie ou bien de ses activités et goûts personnels. Une telle expérience permet, outre d’offrir un logement, de permettre le partage de culture.
- Aalia
Samah Ghalloussia a créé Aalia en 2020. Il s’agit d’un outil technologique qui facilite la communication entre un soignant et un patient ne parlant pas la même langue. Cela permet de limiter les erreurs médicales dues à une information mal comprise. Ainsi, patient et docteur gagnent du temps. Cette solution est vouée à être utilisée dans des établissement sanitaires comme lors d’actions de terrain pour aider les personne réfugiées.
Lisa Godart