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Par Carenews INFO - Publié le 7 mai 2024 - 14:41 - Mise à jour le 7 mai 2024 - 14:49 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
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Changement climatique : les habitants du monde toujours plus conscients, mais aussi fatalistes

Un baromètre de Veolia et Elabe publié fin avril montre que les habitants du monde ont conscience du changement climatique, mais qu’ils se montrent toujours moins confiants quant à la capacité de l’humanité à répondre à ce défi.

Les habitants du monde et l'écologie. Crédit : Carenews.
Les habitants du monde et l'écologie. Crédit : Carenews.

 

65 % des habitants du monde se sentent exposés et vulnérables à un risque lié au dérèglement climatique et aux pollutions. C’est l’un des enseignements du deuxième baromètre de la transformation écologique publié en mars par Veolia et Elabe. L’enquête a été réalisée auprès de 29 500 individus de 26 pays différents représentant 60 % de la population mondiale.

En France, 71 % des répondants se sentent exposés et vulnérables. Ce résultat monte à 82 % au Brésil et à 78 % en Espagne, au Mexique et en Inde. Il tombe à 41 % en Norvège et 48 % en Arabie Saoudite.

 

Les habitants du monde et l'écologie. Crédit : Carenews.
Les habitants du monde et l'écologie. Crédit : Carenews.

 

Le déni climatique fort chez les électeurs d’extrême droite

 

La certitude du dérèglement climatique se stabilise : 89 % des habitants du monde partagent la certitude qu’un dérèglement climatique est en cours. Ce nombre monte à 97 % en Hongrie et au Brésil. Il s’élève en revanche à 75 % au Cameroun, résultat le plus bas.

73 % des habitants du monde pensent que le dérèglement climatique est d’origine anthropique. Un résultat inquiétant puisqu’il baisse de deux points en 18 mois. Le déni climatique augmente dans 14 pays sur 26, dont huit qui ont une échéance électorale en 2024. L’étude montre que ce déni est particulièrement fort chez les électeurs de partis populistes d’extrême droite et conservateurs.

 

Le coût de l’inaction climatique est-il bien estimé par les populations ?

 

Mais les répondants ont-ils encore la croyance qu’il est possible de changer le cours des choses ? Seulement 55 % des personnes interrogées pensent que l’avenir est encore entre nos mains, contre 59 % il y a 18 mois. Les Français sont les moins confiants puisqu’ils sont 32 % à le penser. En revanche, ce résultat monte à 90 % en Indonésie et à 78 % en Inde et au Nigéria.

En revanche, l’inaction climatique est toujours estimée plus coûteuse que l’action écologique. 66 % des répondants estiment que les coûts des conséquences du dérèglement climatique et des pollutions vont être plus importants que les investissements nécessaires à la transformation écologique. Ils sont 81 % à le penser en Chine, 79 % en Indonésie et 77 % en Inde. En revanche, seulement 52 % sont d’accord avec cette proposition en Australie et 54 % en République tchèque.

Ces résultats sont plus bas de 7 à 28 points chez les électeurs de partis conservateurs et populistes d’extrême droite selon le pays.

 

Théo Nepipvoda

 

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