Impact Mania : Ipso Santé, la startup qui réinvente la médecine ?
Impact Mania est un podcast qui décrypte l'impact réel de solutions environnementales ou sociales. Pour ce troisième épisode, nous avons analysé celui d'Ipso Santé une startup spécialisée qui ouvre des cabinets de santé " nouvelle génération ". Alors, Ipso Santé peut-elle être profitable à la médecine ?
Pour ce troisième épisode d'Impact Mania, nous allons décrypter l'impact d'Ipso Santé, un réseau de cabinets médicaux nouvelle génération. Notamment grâce à l'utilisation de nouvelles technologies et la présence d'équipes pluridisciplinaires, la startup souhaite réinventer la pratique médicale pour la rendre plus efficiente. « L'idée c'est de créer un contexte favorable à l'innovation et l'expérimentation dans un secteur qui a du mal à se transformer », explique Benjamin Mousnier-Lompré, l'un des cofondateurs.
Maximiser le temps du médecin
L'objectif est donc d'être plus efficace. En moyenne, les praticiens Ipso passent 50 minutes par heure en face de leurs patients, bien plus que la moyenne nationale. Résultat : plus de temps est consacré à chaque patient tout en augmentant le nombre de consultations. En 2026, Ipso Santé espère répondre aux besoins de 600 000 personnes.
Laurence Méhaignerie, fondatrice de Citizen Capital a été séduite par le projet d'Ipso Santé et a donc investit :
Avec Ipso, nous sommes convaincus d'avoir une synergie entre le potentiel de croissance et l'impact car il vient à un moment où d'énormes questions se posent sur l'efficacité du système de soins français (...). La démonstration a été faite du modèle avec les cabinets déjà ouverts", Laurence Méhaignerie, Citizen Capital
Quelles sont les limites du modèle d'Ipso Santé ?
Yann Bourgueil, spécialiste de l'organisation de la santé voit d'un bon oeil le modèle d'Ipso Santé. Il considère qu'il permet notamment de répondre aux attentes des jeunes praticiens. Mais il voit une limite au modèle d'Ipso Santé : « en étant résolument moderne et dans une vision entrepreneuriale , il peut rencontrer des oppositions et notamment la crainte de la profession de perdre la main sur son organisation », tempère-t-il.
La rédaction