Les initiatives à soutenir afin d'agir pour la préservation des océans
Dans la lutte pour préserver les océans, la France a un rôle essentiel : elle est la deuxième surface maritime au monde et le seul pays à être présent dans tous les océans de la planète. Découvrez ainsi des projets à soutenir pour lutter contre les menaces qui pèsent sur nos océans.
Lutter contre la surpêche avec l’association BLOOM
Nos habitudes de consommation ont entraîné un phénomène de surpêche qui met nos eaux profondes et leur biodiversité en danger. Chaque année, plus de 300 000 mammifères marins meurent capturés et asphyxiés dans les filets de pêche.
Afin de préserver l’océan et soutenir celles et ceux qui en vivent, BLOOM milite en faveur de la biodiversité, des habitats marins et du climat. L’association lutte contre la surexploitation, la pollution des océans et les dégâts causés par des méthodes de pêche destructrices. Elle s’efforce de mettre en lumière la façon dont nos méthodes actuelles épuisent nos ressources afin de faire bouger l’opinion publique et pousser les décideurs politiques à l’action.
Très connue pour son action de plaidoyer contre les chaluts de fond et la pêche électrique, l’association éveille les consciences et demande des changements réglementaires et comportementaux de la part des acteurs du secteur de la pêche qui permettront de conserver la biodiversité et la structure des habitats marins. Elle souhaite mettre fin aux méthodes de pêche destructrices ainsi que favoriser une pêche artisanale respectueuse de l’environnement et génératrices d’emplois.
Lutter contre la pollution plastique avec ReSEAclons
D’après des prévisions scientifiques récentes, en 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan. Pour tenter de repousser au plus cette échéance, le projet ReSEAclons a choisi d’impliquer les acteurs locaux les plus concernés par cette problématique.
Un projet pilote était porté par l’Institut Marin du Seaquarium du Grau-du-Roi (Gard) en 2018, avec le soutien notamment de la Région Occitanie et du ministère de la Transition écologique. Pêcheurs, collectivités locales et associations se sont donc mobilisés conjointement pour lutter contre les déchets marins. De cette coopération a notamment émergé une innovation technique autour du recyclage des plastiques en mélange.
L’association ReSEAclons veut ainsi répliquer ce type de synergie territoriale qui permet de redonner aux océans leur résilience, stimuler l’économie circulaire et les innovations dans le recyclage plastique, sensibiliser aux enjeux liés à la pollution en mer et notre utilisation massive du plastique, fédérant ainsi professionnels de tous bords à la lutte contre les déchets marins.
Lutter contre l’acidification des océans avec Pronoe
Les océans séquestrent près de 30 % du CO2 émis par les humains, ce qui cause l’acidification de l’eau. Même si la solution la plus durable contre ce processus reste la baisse radicale des émissions de CO2, la startup française Pronoe cherche à agir au niveau local pour limiter l’acidification des eaux de surface et restaurer leur capacité naturelle à capturer et stocker durablement du CO2 atmosphérique.
L’entreprise a développé des systèmes de traitement de l'eau avancés, intégrés au niveau des rejets vers la mer de sites industriels côtiers. Il s’agit de produire et disperser de manière contrôlée un flux alcalin à partir des effluents d’industries côtières.
Réguler le trafic maritime avec TOWT
L’intensité du trafic maritime n’est pas à sous-estimer dans la destruction des écosystèmes marins et la menace des espèces marines.
Ainsi, TOWT (ou TransOceanic Wind Transport), une entreprise française, vise à décarboner le transport maritime en utilisant la force du vent. La structure développe notamment un voilier-cargo pour le transport de marchandises car les enjeux dans ce domaine sont importants : selon l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le transport maritime représente 90 % des échanges intercontinentaux de marchandise.
L’entreprise a notamment prévu de lancer ses premiers voiliers-cargo fin 2023 : elle estime ainsi que 2 400 tonnes de CO2 seront économisées chaque année au départ et à l’arrivée du Havre. Elle vise 18 000 tonnes par an de marchandises transportées par ce modèle bas-carbone.
Pour approfondir ces questions et découvrir d’autres pour protéger l’océan :
