Revue de presse : marche arrière de Bruno Le Maire, association d’aide aux réfugiés ukrainiens, accueil des réfugiés en Europe
Que fallait il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine du 3 mars ? Carenews vous propose sa sélection d’articles.
« L’Union Européenne et la France vont mener une guerre économique et financière totale à la Russie et provoquer l’effondrement de l’économie russe ». Ce sont les mots prononcés par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire en début de semaine et rapportés par Le Monde. Il a reconnu mardi que le terme de « guerre était inapproprié et ne correspondait pas à la stratégie de désescalade des alliés.» « La totalité des avoirs russes que les alliés vont geler représente presque 1 000 milliards de dollars » a-t-il ajouté.
France Bleu dresse le portrait de « Smile for Ukraine », une ONG née à l’initiative d’un Nîmois d'origine ukrainienne. L’organisation se charge de trouver un abri à des familles ukrainiennes restées sur place. À Tchernigov, au nord du pays, des bénévoles de l'ONG ont abrité les jeunes patients d'un hôpital pour enfants et leurs familles dans un sous-sol anti-aérien. Leur mission première est de venir en aide aux orphelins de guerre dans le Donbass. Les bénévoles se relaient toutes les deux heures afin de recharger les téléphones et prendre des nouvelles de l'extérieur.
L’Express se questionne sur l’accueil des réfugiés de guerre en provenance d’Ukraine, par les pays européens. Ursula Von der Leyen a déclaré que l’Union Européenne était « pleinement préparée » pour accueillir des ukrainiens, et que ces derniers étaient « les bienvenus ». Elle a ajouté que l'Union apportait par ailleurs un soutien humanitaire pour répondre aux besoins des personnes déplacées à l’intérieur du pays. La Pologne a, quant à elle, annoncé ouvrir neuf premiers centres d'accueil.
« Médenpharmakiné ». C’est le nom de l’association marseillaise proposant depuis deux ans un tutorat financièrement très abordable pour les étudiants en première année de médecine issus de quartiers populaires. Cette initiative vise à bousculer les standards privés offrant un suivi à l’année de plusieurs milliers d’euros, contrainte financière trop lourde pour bon nombre d’étudiants, relate l’article dans Le Monde.
Le Groupe Korian, bousculé par une tempête boursière et médiatique, se dit prêt à devenir une entreprise à mission. Selon La Tribune, un Comité Social et Économique Central abordera le sujet dans la journée. Les syndicats sont divisés mais certains analystes financiers considèrent que ce nouveau cadre plus transparent pourrait à terme rassurer les marchés si Korian ne tombe pas dans le « purpose washing ».
Selon le centre de réflexion Terra Nova, la transition écologique de l'agriculture n'est pas incompatible avec la souveraineté alimentaire de la France. Dans un article très complet, Les Echos avancent les 20 propositions d’experts du groupe pour le démontrer. Parmi elles, la nécessité de se doter sous un an d'une feuille de route pour la transition agroécologique de la France d'ici à 2030-2040. Fournie par une commission indépendante des ministères, elle serait le fil conducteur des futurs textes législatifs. Il est également proposé « d'instituer des coups de pouce au pouvoir d'achat sous forme de chèques verts ou de bonification des chèques-restaurants sous condition environnementale . »
Le Monde dévoile les conclusions d’un rapport de la Cour des Comptes, rendu public le 28 février, estimant que le modèle actuel des EHPAD est « à bout de souffle ». Selon le commanditaire du rapport, la qualité de la prise en charge n’est pas liée « à la nature publique ou privée de l’EHPAD, mais à l’efficacité de l’encadrement liée au triptyque directeur-médecin-infirmier coordonnateur ». Il est à noter que le groupe Orpea ne figure pas dans les établissements contrôlés.
Valentin Macé 
