Sidaction : 3 chiffres qui montrent la mauvaise information des jeunes
À l’occasion du Sidaction, l’Ifop a publié une enquête réalisée auprès de jeunes entre 15 et 24 ans. Elle montre la dégradation des connaissances concernant le VIH/sida.
Une enquête de l’Ifop pour Sidaction s’intéresse à l’information et la prévention du sida chez les jeunes de 15 à 24 ans. Publiée à l’occasion du Sidaction qui se déroule du 25 au 27 mars 2022, elle montre la dégradation des connaissances de cette population concernant le VIH/sida. Découvrez trois chiffres qui le montrent.
1 sur 3
Voici le nombre de jeunes qui se considèrent mal informés sur le VIH. Ce chiffre n’a cessé d’augmenter puisqu’ils étaient 1 sur 10 en 2009 et 1 sur 5 en 2018.
Ces chiffres augmentent encore quand on s’intéresse à des sujets précis. Un jeune sur deux dit être mal informé sur le fait qu’une personne vivant avec le VIH et suivant correctement son traitement ne peut pas transmettre le virus du sida. Ils seraient près de 2 sur 3 à dire manquer d’informations sur l’existence d’un autotest de dépistage du VIH.
2 sur 10
Il s’agit du nombre de jeunes ayant effectué un test de dépistage du VIH/sida au cours des douze derniers mois. Cette part a diminué avec la crise de la covid puisqu’ils étaient 27 % en 2020.
Le constat est aussi alarmant concernant l’utilisation d’un préservatif : 34 % des jeunes en utiliseraient systématiquement, alors qu’ils étaient 53 % en 2019. Parmi eux, 28 % évoquent son caractère désagréable pour justifier de la non-utilisation.
Autre donnée étonnante, parmi les jeunes interrogés, 13 % pensent que la prise d’un comprimé de paracétamol est efficace pour empêcher la transmission du VIH/Sida.
9 %
Les clichés ont la vie dure. 9 % des jeunes interrogés considèrent toujours que le virus du sida peut être transmis en serrant la main d’une personne séropositive. Ils étaient seulement 5 % en 2015. Ils sont près d’un sur cinq à penser que le virus du sida peut être transmis en embrassant une personne positive.
Le virus VIH est uniquement transmissible lors de rapports sexuels non protégés par un préservatif, lors d’un contact important avec du san contaminé ou enfin de la mère à l’enfant en cas d’absence de traitement ou pendant l’alaitement.
La rédaction
