Plateforme transition écologique, taxonomie, entreprises et Cop 28… Les brèves RSE de la semaine

• Lancement de la plateforme numérique Mission transition écologique 

Le gouvernement lance la plateforme numérique Mission transition écologique. Cette plateforme est destinée à être le point d’entrée de référence pour les PME et les TPE, afin de les aider à accélérer leur transition écologique. Elle doit permettre aux entreprises de bénéficier d’un auto-diagnostic sur leur impact environnemental, d’être informées sur les actions essentielles à engager selon les résultats de leur autodiagnostic, et d’être orientées vers les aides, les dispositifs d’accompagnements et les contacts pertinents en fonction de leur situation.

• Un rapport de l’AMF sur la taxonomie européenne 

L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de publier un rapport analysant la qualité des informations fournies par 31 sociétés non financières à propos de l’éligibilité et de l’alignement de leurs activités sur la taxonomie européenne. Cette étude vise à apporter un décryptage de la réglementation. Elle met également en avant de bonnes pratiques pour aider les sociétés à améliorer leur reporting.

Le règlement européen Taxonomie permet de classifier les activités économiques pour identifier celles qui peuvent être considérées comme durables sur le plan environnemental. Il dresse une liste évolutive d’activités « éligibles », c’est-à-dire susceptibles de contribuer aux objectifs environnementaux, et définit pour chacune d’elles les critères pour évaluer sa durabilité. Les sociétés qui publient des déclarations de performance extra-financière doivent communiquer sur le niveau d’éligibilité et, depuis 2023 pour les sociétés non financières, sur le niveau de durabilité de leurs activités selon la taxonomie.

• 60 présidents d’entreprises appellent à accélérer la transition écologique

Dans une tribune publiée à la veille du démarrage de la Cop 28 sur le site de La Tribune, 60 présidents et présidentes d’entreprises appellent à accélérer la transition écologique, estimant qu’« il est possible de construire une nouvelle prospérité compatible avec les limites de notre planète ». « Nous proposons de fonder (cette prospérité) sur des innovations et des investissements qui développent la circularité, cette sobriété structurelle, et une nouvelle relation au vivant. Nous croyons qu'elle sera créatrice d'emplois, riche de sens, source de santé et de mieux-vivre », ajoutent-ils. Dans l’immédiat, ils appellent à « avancer sur deux priorités » : « réallouer nos dépenses et notre temps, réinventer et réinvestir dans nos outils de production, de distribution et de services, nos logements, nos transports, nos modes de consommation pour décarboner, limiter les déchets, recycler, régénérer la nature » d’une part, et « réinventer ensemble notre modèle de société ». 

• Un cadre méthodologique sur la biodiversité destiné aux institutions financières  

La fondation Finance for Biodiversity (FfB), créée en 2020 et qui rassemble 153 institutions financières, a publié la version bêta d'un cadre méthodologique destiné aux gestionnaires d'actifs et aux investisseurs institutionnels. Il doit leur permettre de mieux appréhender la question de la perte de la nature dans les portefeuilles, en analysant l'exposition aux impacts, dépendances, risques et opportunités liés à la nature et en intégrant ces considérations dans la gouvernance, la stratégie et les capacités des organisations. La version complète de ce guide sera lancée en 2024. 

La rédaction