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Par Chroniques philanthropiques par Francis Charhon - Publié le 20 octobre 2022 - 15:37 - Mise à jour le 25 janvier 2023 - 23:25
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[POINTS CLÉS] L'interview de Robert Fohr

L’histoire de la philanthropie est jalonnée d’actes marquants une volonté politique.

[POINTS CLÉS] L'interview de Robert Fohr. Crédit visuel : Carenews.
[POINTS CLÉS] L'interview de Robert Fohr. Crédit visuel : Carenews.

 

Nous avions dans un article récent expliqué l’action de la Fondation du patrimoine, véhicule spécifique construit pour apporter des moyens au petit patrimoine non classé. Robert Fohr fut le chef de la mission mécénat du ministère de la Culture et ce dès sa création. Il nous détaille dans un entretien le rôle essentiel qu’a joué ce ministère via la volonté de différents ministres pour faire du mécénat une véritable politique publique. On constate avec ses propos que la progression de l’idée d'impliquer les financeurs privés, notamment les entreprises, dans les actions culturelles a été un long chemin de conviction. Comme c’est le cas pour beaucoup des interviewés, il appelle à un modernisation et simplification de la philanthropie en souhaitant une suite au rapport El-Haïry Moutchou sur une philanthropie à la française.

 


Lire l'interview intégrale de Robert Fohr


  Lorsque du vote de la loi qui porte son nom, Jean-Jacques Aillagon portait, avec son Premier ministre, l’idée que l’État ne peut tout faire et que les acteurs de la société civile font partie intégrante de l’action publique pour que notre pays fasse face aux difficultés. Malheureusement depuis ce projet s’est perdu et aucun gouvernement n’a été capable de prendre formellement acte du rôle indispensable que jouent les associations, les fondations, les donateurs et les bénévoles. Par ses quatre piliers, la philanthropie agit sur tous les fronts auprès de ceux qui en ont besoin. Elle apporte l'espoir dans des lieux où il n’existe plus et préserve le lien social qui chaque jour se délite un peu plus, entrainant un renforcement des extrêmes.

  Les gouvernements successifs sont sourds à ce discours et au contraire complexifient la vie de ces organisations, voire émettent des doutes sur leurs actions - comme on peut le voir dans le contrat républicain ou dans le récent projet de loi qui interdirait les associations activistes. Il ne faut pas douter de ce monde vivant, parfois exubérant, voire excessif ,mais au contraire le considérer comme une richesse. Le bâillon ne fait pas une politique sinon dans des pays auxquels on ne voudrait pas être comparés. Ouvrons avec l’État un espace de dialogue formel, un forum national du secteur non-lucratif pour aplanir les malentendus, prendre acte des réussites et lancer une politique ambitieuse au profit des citoyens de notre pays. La nouvelle ministre Madame Schiappa saura-t-elle porter cette ambition ?

 

À lire
Lisez l'interview complète de Robert Fohr sur le blog Chroniques philanthropiques.

 

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