Aller au contenu principal
Par Chroniques philanthropiques par Francis Charhon - Publié le 8 novembre 2022 - 10:51 - Mise à jour le 11 janvier 2023 - 11:08
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

[POINTS CLÉS] L'interview de Bastien Engelbach

Le travail de prospective et d’analyse présenté par Bastien Engelbach, directeur de programme au Laboratoire d’idées La Fonda, projette les associations et les fondations vers l’avenir pour les aider à s’engager dans des collaborations multi-acteurs. 

[POINTS CLÉS] L'interview de Bastien Engelbach par Francis Charhon. Crédit visuel : Carenews.
[POINTS CLÉS] L'interview de Bastien Engelbach par Francis Charhon. Crédit visuel : Carenews.

Ce travail participe du renforcement des compétences du secteur philanthropique. Celui-ci pour se développer et se faire reconnaitre doit pouvoir mettre en place une vision collective à long terme et avoir une approche stratégique comme l’évoquait Yannick Blanc dans son interview et s’appuyer sur des pratiques solides.  

Bastien Engelbach constate des tendances à l’œuvre dans la société autour de trois courants :

  • un courant de fragmentation
  • un courant de fluidité
  • un courant de l’empathie et cela  dans un contexte marqué par un croisement de transitions : transition démocratique, démographique, économique, écologique, numérique.

 

Cette période qui voit tous ces enjeux se mêler est renforcée par une accélération des transformations. 

Une vision prospective élargie permet d’embrasser cette complexité et le programme « Faire ensemble » 2020 puis 2030 présente un mode d’emploi, le Guide méthodologique du Faire ensemble, pour aider les acteurs à comprendre les difficultés et montrer l’énergie nécessaire pour casser les silos et travailler collectivement.

L’originalité est de s’appuyer sur les ODD, qui sont une grammaire internationale commune, en les regroupant en cinq catégories (« 5P ») beaucoup plus opérationnelles et transversales.

Le travail repose sur des expérimentations de collaboration entre différents acteurs privés et étatiques notamment les collectivités locales basés sur le concept de communauté d’action.

Bastien Engelbach fait aussi état des difficultés à surmonter : le niveau différent de maturité des acteurs et leurs objectifs propres, l’instauration d’une confiance partagée, l’obtention de financements pour l’ingénierie pas toujours facile à obtenir. Le facteur temps est essentiel mais faut trouver un équilibre entre la nécessité de se donner du temps pour construire ses actions et ne pas diluer la coopération en donnant l’impression que l’on n’avance pas. 

Les dirigeants des associations et fondations sont le plus souvent pris par la gestion de leurs organisations. Ils ne trouvent pas assez de temps pour s’engager dans une démarche prospective à quelques années afin de construire un imaginaire collectif sur des objectifs partagés permettant une prise en compte de leur rôle dans la société.  Cette contribution assez technique mais passionnante, devrait aider au travail méthodologique des acteurs qui ont compris que tout projet doit être collectif et transversal.

À lire
Lisez l'interview complète de Bastien Engelbach sur le blog Chroniques philanthropiques.

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer