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Par Fondation Bouygues Telecom - Publié le 17 octobre 2022 - 09:00 - Mise à jour le 17 octobre 2022 - 09:00
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Incub’Asso – « être mentor, c’est savoir s’adapter aux besoins de l’association »

Gaëtane Duret travaille à la stratégie de la marque Bouygues Telecom sur les projets d’engagement. Mais elle a aussi une autre “casquette” en tant que mentor de l’Atelier 17.91, l’une des associations lauréates d’Incub’Asso, inauguré fin 2021 par la Fondation Bouygues Telecom. Une expérience qui s’inscrit sur trois ans, dont elle dresse un premier bilan après dix mois de collaboration.

Mégane, Gaëlle et leur mentor Gaëtane (crédits: Laurent Zylberman)
Mégane, Gaëlle et leur mentor Gaëtane (crédits: Laurent Zylberman)
  • Pouvez-vous nous présenter Atelier 17.91 ?

Gaëtane Duret : L’association Atelier 17.91 propose des ateliers itinérants en Moselle, pour lutter contre l’isolement et la précarité. Les activités sont créatives, utiles, ludiques, toujours solidaires. Selon les publics, l’association propose de l’upcycling – ou comment revaloriser un vieux vêtement –, des ateliers beauté avec les produits du placard, de la fabrication de bijoux à partir de bijoux existants, des ateliers déco, etc. Elle s’adresse aux publics des CCAS, des centres sociaux, ou encore aux familles et aux enfants qui ne partent pas en vacances. En parallèle des ateliers, l’association organise trois fois par an des distributions de produits d’hygiène à des personnes fragiles. Plus récemment, elle a eu l’idée de créer des boxes intergénérationnelles, remplies d’objets créés par des enfants et remises à des séniors isolés. C’est un projet fondé sur le bénévolat, raison pour laquelle il a été sélectionné par la Fondation Bouygues Telecom, attachée à promouvoir l’engagement citoyen.

  • Quelle a été votre mission auprès de l’association ?

Gaëtane Duret : J’avais déjà effectué des missions de mentorat auprès de collaborateurs dans le cadre de l’entreprise, mais c’est ma première expérience auprès d’une association. Atelier 17.91 est une structure plutôt mature. Gaëlle et Mégane maîtrisent parfaitement les projets de l’association et leur mise en œuvre. Nous avons davantage échangé sur des sujets de fond tels que le recrutement et l’animation au sein du réseau de bénévoles, l’impact, l’essaimage. Ma mission consiste à les aider à poser un cadre stratégique dans chacun de ces domaines, par des temps de réflexions et d’échanges. Nous nous retrouvons en moyenne une fois par mois, en fonction de leurs besoins.

  • Comment avez-vous travaillé sur ces sujets jusqu’ici ?

Gaëtane Duret : Nous avons beaucoup réfléchi au recrutement de bénévoles, car le nombre d’ateliers grandissant, l’association manque de volontaires actifs. En parallèle, nous avons travaillé sur l’impact, à la fois sa mesure et son optimisation. Par exemple, s’assurer qu’un atelier ne soit organisé que lorsqu’il réunit un nombre minimum de participants. Fort de leur succès, nous allons pouvoir échanger sur la stratégie de déploiement. Est-ce qu’il faut s’étendre à des territoires connexes ? Ou bien créer des antennes un peu partout en France en mettant en place une méthodologie commune sur le modèle du « plug and play » ? 

Crédits: Laurent Zylberman
Le trio au travail (crédits: Laurent Zylberman)
  • Comment s’est installée la relation mentor-association ?

Gaëtane Duret : Nous sommes assez vite entrées en connexion. Nous avons tout de suite compris mutuellement les enjeux, nos attentes. C’est une relation qui s’est bâtie dans l’échange. Mégane et Gaëlle ont par exemple une très bonne connaissance des différents dispositifs disponibles, notamment les subventions. De mon côté, je leur apporte un regard stratégique. En juillet, j’ai assisté toute une journée à un atelier de bracelets brésiliens dans un centre social à Metz, pour des enfants qui n’étaient pas partis en vacances. En partageant leur quotidien, j’ai vu la manière dont elles tissent un lien avec chacun.

  • Comment définiriez-vous le rôle du mentor ?

Gaëtane Duret : Un mentor est là pour écouter l’association, la comprendre puis essayer de pousser les curseurs et la guider dans ses besoins, exprimés ou non. Mais la mission reste spécifique à chaque association. Chacune des structures lauréates d’Incub’Asso avait des besoins différents, que ce soit dans le domaine juridique, le domaine de la communication, ou encore dans la mise en relation avec d’autres collaborateurs-experts chez Bouygues Telecom. Le rôle du mentor est vraiment de s’adapter aux besoins de l’association et à sa maturité. C’est ce qui rend chaque binôme un peu particulier. 

  • Que vous apporte cette expérience ?

Gaëtane Duret : D’abord, c’est très agréable de pouvoir partager ses compétences. Ce n’est pas courant de faire du mentorat d’association dans une entreprise privée ! Cela fait du sens par rapport à mon parcours. C’est très enrichissant de sortir de son quotidien pour travailler différemment les problématiques. On revient d’ailleurs avec davantage de bienveillance. Ensuite, c’est une super rencontre ! Nous resterons en contact au-delà de la mission, car ce sont de belles personnes et leur projet est passionnant. Il y a quelques jours, je suis intervenue dans le cadre d’une conférence interne en tant que mentor et j’ai lancé un appel en leur disant « faites-le, c’est génial ! ».

 

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