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Par Fondation Bouygues Telecom - Publié le 5 avril 2024 - 12:32 - Mise à jour le 8 avril 2024 - 10:57
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S’engager en tant que coach RH bénévole – « Chaque entretien a été une rencontre »

La Cravate Solidaire, grand partenaire de la Fondation Bouygues Telecom, œuvre pour l’égalité des chances à l’embauche afin de faciliter le retour à l’emploi de ceux qui en sont éloignés, et lutte contre le gaspillage textile. Sa méthode, concrète et innovante, est fondée sur des ateliers de coaching image et RH dispensés par des bénévoles, collaborateurs en entreprise. C’est le cas de Liza Bellulo. Secrétaire générale de Bouygues Telecom et administratrice de la Fondation Bouygues Telecom, Liza s’est engagée le temps d’un atelier. Une expérience profondément humaine qu’elle est prête à réitérer.

Crédits: Fondation Bouygues Telecom
Crédits: Fondation Bouygues Telecom

 

  • De quelle manière avez-vous connu les ateliers coaching de La Cravate Solidaire ?

 

Je connaissais déjà les collectes de vêtements professionnels organisées par La Cravate Solidaire avant d’arriver chez Bouygues Telecom. Puis l’association a été élue, en décembre 2022, grand partenaire de la Fondation Bouygues Telecom par les collaborateurs, ce qui m’a permis de connaître d’un peu plus près son action et ses dirigeants. 

Mais l’étape la plus décisive a été lors des Journées Solidaires Ensemble, un temps fort mis en place chaque année par la Fondation pour mobiliser nos collaborateurs auprès du secteur associatif. Avec d’autres collègues, j’ai participé à une session de tri de vêtements dans le dressing parisien de La Cravate Solidaire. Ce jour-là, l’équipe de l’association nous a fait part de son besoin de coachs bénévoles pour ses bénéficiaires. J'ai levé la main et le rendez-vous a été pris.

  • Quelles sont les étapes de l’atelier coaching ?

 

Le parcours des ateliers est très bien organisé. Avant le coaching, j’ai reçu les CV des candidats que j’allais rencontrer, avec le détail de tout le travail qui avait été mené avec eux en amont. L’association m’a également adressé sa charte du bénévole pour mieux comprendre comment se positionner lors des entretiens. 

Le jour du coaching, j’ai fait connaissance avec mon binôme, un autre coach au profil différent qui allait mener tous les entretiens avec moi. Ce fonctionnement est très intéressant car il permet de croiser deux regards différents. Ensuite, nous avons reçu quatre candidats, l’un après l’autre, avant un débriefing final de l’atelier avec l’équipe de l’association. Ces quatre étapes sont très structurées et l’approche très professionnelle. À la fin des entretiens, nous devions remplir un questionnaire pour savoir comment aider le candidat par la suite et assurer une continuité dans sa prise en charge. 

  • Comment les entretiens se sont-ils passés ?

 

Chaque entretien a été une rencontre. Les quatre candidats, trois femmes et un homme, étaient très différents les uns des autres, du fait de leur âge, de leur projet professionnel et de leur parcours de vie. Les besoins d’interactions n’étaient pas du tout de même nature. À chaque fois, c’était un voyage, qui se dessinait au fil de l’eau en fonction des souhaits de la personne. Une complémentarité naturelle est née avec mon binôme au cours des échanges. Ce qui m’a le plus étonnée, c’est qu’à chaque rencontre il y a eu un moment-clé où le candidat s’ouvre tout d’un coup sur un sujet important. Humainement parlant, c’est une expérience qui m’a beaucoup apporté.

  • Que retiendrez-vous de cet atelier coaching ?

 

Je dirais qu’on est heureux d’avoir pu, à des échelles plus ou moins grandes, donner de nouvelles perspectives à chaque personne. On ressort ému de ces rencontres. Certaines sont très touchantes, comme cette jeune fille pudique chez qui on décelait un parcours difficile. D’autres sont solaires, comme avec cette femme joyeuse qui cherchait à réorienter sa carrière. Dans tous les cas, la rencontre est toujours intense et positive. On garde en tête l’envie de savoir ce qu’ils sont devenus, mais la richesse de l’expérience est justement liée au fait que c’est un moment isolé. Comme on ne s’engage pas l’un envers l’autre, il y a une liberté de ton et de parole. C’est très rare de vivre ce genre d’interactions dans la vie, à la fois intenses et bienveillantes, sans aucun jugement.

  • Est-ce que cela a changé quelque chose dans votre quotidien ?

 

Après une journée comme celle-ci, on a encore plus envie d’être dans l’écoute et le dialogue. Une seule expérience ne va pas tout changer, mais c’est un moment de respiration, où être purement et simplement à l’écoute de l’autre fait du bien.

  • Quel regard portez-vous sur l’engagement citoyen, une cause que porte la Fondation Bouygues Telecom ?

 

L’engagement est une démarche très personnelle. Mais les entreprises ont leur rôle à jouer. D’abord, parce que les associations ont besoin de financements et de conseils pour grandir. La Fondation Bouygues Telecom crée pour cela comme un forum autour des associations qu’elle soutient, en incitant au partage d’expériences, en proposant des outils de mécénat de compétences en RH ou en mesure d’impact socio-environnemental. 

  • Et quelle place pour les collaborateurs Bouygues Telecom ?

 

L’entreprise est un vivier extraordinaire de bénévoles. La solidarité et l’entraide sont des valeurs fondamentales chez Bouygues Telecom. En faisant connaître des associations sélectionnées, structurées, porteuses d’impact, le groupe Bouygues Telecom et sa Fondation donnent aux collaborateurs les conditions idéales pour s’engager. Nos Journées Solidaires Ensemble, qui ont mobilisé plus de 800 collaborateurs cette année, sont en ce sens un formidable coup de projecteur pour l’engagement citoyen au sein de l’entreprise. Nous proposons à nos collaborateurs de consacrer 4 demi-journées par an sur leur temps de travail à des missions de mécénat de compétences, et faisons régulièrement venir nos partenaires vers eux. Tout engagement, même ponctuel, apporte toujours quelque chose. Il crée un lien humain dont on a envie de parler autour de soi. D’ailleurs la Fondation, dont la mission est de favoriser l’engagement social ou environnemental, aide notamment les associations qu’elle soutient à recruter et former les bénévoles. L’un nourrit l’autre. L'engagement, qu’il soit sous la forme de volontariat ou de bénévolat, est profondément ancré dans nos valeurs.

La Cravate Solidaire
Depuis 10 ans, La Cravate Solidaire accompagne les publics en insertion et lutte contre les discriminations en entretien d'embauche, notamment celles liées à l'apparence. L’association intervient chaque année auprès de 15 000 personnes, à travers des ateliers de coaching image et RH dans 14 bassins d’emploi. La Cravate Solidaire lutte également contre le gaspillage textile en collectant près de 90 tonnes de vêtements professionnels par an. Pour mener à bien ses missions, l'association fait appel à un réseau de plus de 2 000 bénévoles, dont de nombreux collaborateurs en entreprise.

 

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