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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 9 décembre 2021 - 12:11 - Mise à jour le 9 décembre 2021 - 12:12
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"Ne pas s’arrêter aux limites que la société nous fixe. Vous pouvez tout si vous le souhaitez, alors go ! "

Angélique, 37 ans, a été lauréate de la Fondation en juillet 2020 pour son projet de création d’une école de conduite et de sécurité routière. Site-relais de DREUX.

« A l’âge de 20 ans, on m’a diagnostiqué une spondylolythésis (affection du squelette humain, caractérisée par le glissement d'une vertèbre en avant de la vertèbre située en-dessous d'elle ou en arrière).

L’annonce, par les médecins, a été directe et violente : "votre colonne se coupe en 2, ne faites plus de sport, ne portez plus de charges lourdes et attention aux mouvements effectués, sinon c’est le fauteuil roulant".

Depuis ce jour ma vie n’a plus été la même. Cela n’y parait pas mais le moindre mouvement ou geste doit être surveillé. Ma vie tourne autour de ma maladie.

Pas facile, dans ces conditions, de trouver un métier qui se conjugue avec une telle maladie. Quand j’ai mis le pied dans le métier d’enseignante de la conduite, j’ai su que c’était ma vocation. J’ai eu quelques désillusions concernant mes premiers employeurs et je voulais changer cela.

Mais, se lancer seule, n’est pas une décision facile. J’ai rencontré mon associée Isabelle pendant notre formation d’enseignantes de la conduite et nous sommes devenus amies. Nous avions en tête la même idée et tout naturellement nous avons décidé de nous associer. La Fondation de la 2ème Chance nous a apporté un soutien financier et une base solide. Nous avons pu avancer un peu plus sereinement et voir plus loin.

Aujourd’hui, nous sommes nos propres patronnes, nous travaillons pour nous et pour nos clients. Notre projet est lancé et nous faisons tout pour le faire vivre et grandir. Notre société me permet de me verser un salaire, certes un SMIC, mais cela est ma volonté afin d’assurer la pérennité de notre activité. Isabelle se versera un salaire à la fin de ses droits Pôle Emploi en octobre.

Nous avons franchi le pas et, bien que cela soit un travail de longue haleine nous apportant peu de repos, nous ne regrettons rien. Notre satisfaction comme notre réussite passe par celle de nos clients.

Si je devais transmettre un message, ce serait d’encourager tout un chacun à se lancer et de ne pas s’arrêter aux limites que la société nous fixe. Vous pouvez tout si vous le souhaitez, alors go ! »

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