Aller au contenu principal
Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 3 novembre 2020 - 16:52 - Mise à jour le 3 novembre 2020 - 16:53
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Obtention du diplôme d'Etat d'Infirmière grâce à la Fondation de la 2ème Chance

Perrine, 37 ans, a été lauréate de la Fondation en septembre 2015 pour son projet de formation qualifiante d’Infirmière en 3 ans. Site-relais de LIMOGES.

« Au cours de ma scolarité au lycée, j’ai souffert, pendant trois années, de harcèlements perpétuels.

A la fin de mes études, j’ai été nommée jeune enseignante dans divers établissements classés en zones prioritaires, en particulier dans des classes "difficiles", et avec beaucoup d’instabilité professionnelle.

Après un congé maternité, je suis affectée dans un autre établissement "difficile". Je suis victime, dans ma classe, d’une agression par un élève de 4ème.

La rupture très douloureuse avec un compagnon violent (physiquement et psychologiquement) entraîne un important burn-out, conduisant à la reconnaissance de maladie de Longue Durée. Ne pouvant plus revenir dans le milieu de l’enseignement, j’ai fait le choix, incompris par les membres de ma famille, d’une réorientation professionnelle.

 

Je m’engage alors dans une formation qualifiante d’infirmière (en 3 ans). Cette période fut particulièrement difficile car je ne disposais d’aucun revenu en dehors d’une allocation de formation, versée uniquement pendant les périodes de formation. Avec ma fille je n’ai pu survivre que grâce aux colis du Secours Populaire et de l’Epicerie Sociale de Limoges.

Avec l’aide accordée par la Fondation de la 2ème Chance (prise en charge des frais d’inscription, les achats de matériel pédagogique et une participation aux frais de vie), j’ai pu envisager cette reconversion de façon plus sereine et ce malgré les nombreuses difficultés.

 

Après l’obtention du diplôme d’état d’Infirmière j’ai été nommée infirmière scolaire dans des collèges de la Région.

Aujourd’hui j’exerce un métier qui me correspond davantage. Mes conditions de vie se sont beaucoup améliorées et j’ai retrouvé, non seulement une place dans la société, mais également une vie personnelle et sociale "normale" avec ma fille.»

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer