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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 23 novembre 2020 - 11:29 - Mise à jour le 23 novembre 2020 - 16:46
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Reconversion professionnelle grâce à l'intervention de la Fondation de la 2ème Chance

Françoise, 51 ans, a été lauréate de la Fondation en juin 2016 pour son projet de formation de Professeur de Pilates.

« En 2012, suite à une pneumonie, je découvre que j'ai contracté une maladie professionnelle : un emphysème. Je me retrouve dans l'obligation de changer de métier. Durant cette même période je suis en pleine séparation. Mon statut d'artisan est un frein pour trouver des financements pour une reconversion professionnelle. Les portes se ferment les unes derrière les autres. La Fondation de la 2ème Chance est la seule à me laisser espérer la possibilité de financer ma formation.

Mon projet : faire une formation longue d'instructeur de Pilates afin d’arrêter définitivement mon métier de Restauratrice d'Oeuvres d'Art, devenu dangereux pour ma santé.

Je souhaite à moyen terme pouvoir vivre du métier d'instructeur de Pilates en créant ma structure personnelle. Après une première session de formation en 2014, financée par Pôle Emploi, j'ai essuyé 3 refus de financement me permettant de terminer mon cursus complet.

Les avis positifs de mes formateurs et, ma satisfaction à enseigner cette pratique, m'ont donné l’énergie pour trouver une solution afin de valider mon diplôme. Sans cela je n'aurais aucune crédibilité pour mes futurs employeurs.

C’est à ce moment là que la Fondation de la 2ème Chance est intervenue. En effet, Pôle Emploi accepte de valider le financement manquant si la Fondation donne son accord pour y participer à hauteur de 1/3 du budget.

Grâce à l’intervention et à l’accompagnement de la Déléguée de Site, qui a cru en mon projet, j’ai obtenu le complément du financement tant espéré.

Actuellement, je suis toujours Restauratrice d'Oeuvres d'Art à mi-temps, complété par une pension d'invalidité. J’enseigne le Pilates dans 3 structures différentes qui me contactent régulièrement pour des remplacements. Financièrement, le Pilates ne représente que 20% de mon chiffre d'affaire pour l'instant.

La période de maladie suivie de la formation à Paris, sur 3 années, faute de financements conséquents, a sérieusement affecté mes conditions de vie matérielle. Je remonte tout doucement la pente. Je suis ravie et épanouie lorsque j'enseigne cette pratique. Je me suis spécialisée dans le coaching post-traumatique et les retours de mes clients sont très encourageants.

Je suis heureuse de ne pas m'être trompée de voie et que la Fondation m'ait fait confiance. J'ai espoir de pouvoir enfin vivre de ce métier à temps complet dans les deux années qui viennent.

Les structures et le matériel sont très onéreux et il faut une assise financière solide pour créer son propre studio de Pilates. Chaque année j'achète un peu de matériel et je me dis chanceuse car c'est un métier que l'on peut pratiquer jusqu'à 80 ans, si l'on est en bonne forme physique, ce qui est mon cas maintenant grâce à la pratique régulière du Pilates.

Je crois qu'il est important de persévérer dans ses objectifs, que la constance et la pugnacité finissent toujours par nous récompenser, si le projet est basé sur un désir profond et sincère.»

Françoise

 

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