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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 9 novembre 2016 - 10:14 - Mise à jour le 15 novembre 2016 - 11:11
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Une entreprise de débosselage à Bayonne

Stéphanie, 34 ans, s'orientait vers une carrière de sportive de haut niveau, et l'enseignement du sport. Mais suite à des problèmes de santé, elle a dû renoncer à ce métier et changer complètement son orientation professionnelle. Accompagnée par le Site-relais de Biarritz, elle a été lauréate de la Fondation en 2014 pour son projet de formation en Débosselage à Bayonne. Elle crée son entreprise de lavage et nettoyage de voitures et motos pour particuliers et professionnels au domicile ou sur le lieu de travail.

Une entreprise de débosselage à Bayonne
Une entreprise de débosselage à Bayonne

« Suite à un grave accident de la vie, je me suis retrouvée alitée pendant plus de 6 mois, après une lourde opération et une longue rééducation, j'ai pu retrouver la quasi-totalité de ma locomotion. J'ai décidé de changer de voie professionnelle. J'ai donc travaillé comme préparateur auto chez un professionnel, il m'a donné le goût de ce métier. Après 2 ans chez lui en CDD, je suis tombée enceinte, mon contrat s’arrêtant il n'a pas voulu le renouveler.

J'ai décidé de me mettre à mon compte et de lancer une demande d'invalidité dans le même temps. Dans un premier temps, je me suis orientée vers Pôle Emploi, mais la formation de débosselage sans peinture n'était pas prise en charge, car non reconnue.

Dans un second temps, je me suis tournée vers une assistante sociale, car à cette époque nous avions de grosses difficultés financières, mais, en situation précaire, nous n’avions droit à rien car les calculs des droits étaient sur les deux ans. Elle m'a donc en désespoir de cause orientée vers la maison des associations de Biarritz qui à son tour m'a orientée vers la Fondation de la 2ème Chance.

La Fondation m'a permis de financer la formation qu'il me fallait, une formation sur le débosselage sans peinture à Bordeaux. Ce projet avait été préparé en amont, j’avais déjà investi dans tous l’équipement matériel, il me manquait le coût de la formation et le soutien moral de personnes telles que mes parrains. Ils ont été les seuls à me soutenir et à croire en mes capacités, même si j’étais extrêmement motivée, ça n’a pas été simple. Mais leur soutien a été déterminant dans la réalisation de mon projet.

Le débosselage sans peinture est une pratique qui vient principalement des États-Unis, elle n’est pas reconnue en France. Après avoir rencontré des difficultés à trouver un financement pour ma formation, je me trouve à nouveau face à des difficultés de classement à la Chambre des Métiers… Diplôme de formation en poche, 3 ans d’expérience dans la rénovation auto, j’ai dû orienter mon activité sur un champ plus large que le débosselage seul. Nettoyage, pressing sièges, réparation trous de cigarette, rénovation optiques, débosselage sans peinture et lustrage anti-rayures. Voilà mon statut validé, je pars à la recherche d’un camion (mon concept étant que je me déplace chez les pro et les particuliers). Dernière ligne droite, je trouve un camion dans mon budget….Mais rapidement il tombe en panne, on doit changer le moteur, conséquence, 3 mois de retard dans le début de mon activité. Décidément le sort s’écharne sur moi, mais je ne lâche rien ! J’en profite pour créer un réseau solide de partenaires. En 6 mois j’ai triplé mon chiffre d’affaire, le planning est chargé. En 12 mois, je décide de lancer un deuxième camion, et je réinvestis les bénéfices, en élargissant la gamme de prestations : réparation et rénovation cuir – réparation plastique intérieur- réparation impact de pare-brise et réparation jantes. Aujourd’hui, je me sens fière de moi, j’ai un savoir-faire unique dans la région, des personnes me sollicitent même de la région parisienne pour des formations. Et j’en vis correctement.

Mon projet Del'boss est-il abouti ? Certainement pas ! Il est en évolution ! Dans 5 ans je compte changer de statut, investir dans l’achat d’un local en zone artisanale, développer un pôle formation, créer une franchise pour exporter mon concept et créer une gamme de produits.

La Fondation m’a permis de réaliser mon rêve, lorsque par téléphone, on m’a annoncé l’accord du financement, j’ai pleuré de joie. Après toutes ces difficultés, je suis maintenant chef d’entreprise, et je suis heureuse de partager mon savoir-faire. Je pense que la Fondation est un moyen extraordinaire de rebondir dans la vie, que, grâce à elle, des personnes sont à l’écoute et nous soutiennent dans nos démarches. Je suis prête à en parler autour de moi.»

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