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Par Fondation SNCF - Publié le 26 juin 2024 - 14:30 - Mise à jour le 27 juin 2024 - 17:32
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La Fonda veut doter le monde associatif d’une vision partagée de l’engagement en 2040

La Fondation SNCF a accueilli en mai le collectif piloté par la Fonda et ses partenaires, qui mène depuis plusieurs mois un travail de prospective autour d’une problématique majeure : quelle société de l’engagement à l’horizon 2040 ? Associations, mécènes, experts, de nombreux acteurs de l’engagement se sont réunis pour emmener la réflexion un cran plus loin et nourrir des scénarios d’actions concrètes.

© Guillemette Martin La Fonda
© Guillemette Martin La Fonda

Cap sur 2040

Depuis deux ans, La Fonda s’est engagée dans une démarche d’intelligence collective consacrée à l’engagement. Quelle place occupera-t-il dans le futur ? Quels sont ses leviers ? Quelles en sont les modalités possibles ou probables ?

Pour y répondre, la structure s’est entourée d’une communauté d’acteurs de l’engagement, unis par la volonté de s’emparer ensemble du sujet. Une première phase a été conduite dès 2023, centrée sur la compréhension du présent et la définition fine de la notion d’engagement, afin d’en cercler toutes les réalités. Plusieurs groupes de travail thématiques ont creusé leur sujet grâce notamment à l’audition de 68 experts.

Le 15 mai 2024, accueilli par la Fondation SNCF, le collectif a franchi un nouveau cap : entamer l’exploration des futurs possibles, en s’appuyant sur les données et problématiques-clés établies en amont. La journée a donc été donc un jalon majeur – celui où les données deviennent une matière pour formuler des hypothèses tangibles.

Ces hypothèses vont ensuite être combinées pour devenir des archétypes au cours d’un atelier prévu le 26 juin, avant de devenir 4 scénarios étayés, présentés le 9 octobre 2024 lors d’un grand événement de restitution. Les résultats de cet immense travail collaboratif est voué in fine à nourrir les plaidoyers et les stratégies des acteurs de l’engagement, afin de donner corps aux scénarios souhaitables et souhaités pour 2040.

L’avenir de l’engagement : une réflexion nécessairement collective

Pour Charlotte Debray, déléguée générale de La Fonda, il est important de rappeler que la démarche est bel et bien née d’un constat de terrain.

« Les responsables associatifs nous ont exprimé leur besoin d’objectiver les transformations qui traversent la société et viennent percuter la vie associative. »

Comme pour tous ses programmes, La Fonda a fait le choix de l’intelligence collective. « C’est une méthode qui permet de croiser les regards, les expertises et les formes d’expression. Toute connaissance y a sa place, y compris lorsqu’elle est basée sur l’expérience et l’usage. » C’est aussi une façon de créer de nouvelles connexions entre les acteurs sollicités, et donc de nouvelles synergies en faveur de l’intérêt général.

Cette volonté d’agir en co-construction est une conviction qu’elle partage avec la Fondation SNCF, partenaire engagé à ses côtés depuis 10 ans et hôte de sa journée de travail du 15 mai. Un soutien pérenne, dont Charlotte Debray tient à souligner l’importance pour mener à bien les programmes : « La Fondation SNCF est l’une des rares fondations qui finance aussi les travaux de réflexion, dans une approche systémique. Nous avons en commun un système de valeurs, notamment sur le sujet de l’engagement, dont nous voulons qu’il percole dans tous les secteurs d’activité. »

« Prendre de la hauteur »

Makesense fait partie des associations partenaires conviées par la Fondation SNCF lors du rendez-vous du 15 mai. Intéressée par ce travail de prospective, l’association – dont la mission est de développer le pouvoir d’agir de tous les citoyens – voit là une opportunité d’ouvrir de nouvelles perspectives et de se projeter à l’horizon 2040. « Notre objectif, note Marianne Pubill, responsable des partenariats de makesense, était de prendre de la hauteur sur l’engagement, un sujet au cœur de notre stratégie et de l’accompagnement que nous proposons aux acteurs associatifs. »

Makesense a adhéré autant au format proposé qu’aux contenus, tous deux très utiles pour nourrir la réflexion et éclairer des choix stratégiques.

« L’intelligence collective a créé une émulation, abonde Marianne Pubill. Travailler en groupe avec des personnes d’horizons très différents a fait émerger de nombreuses idées, tandis que nous partagions beaucoup de constats. Et tout le travail préparatoire nous a mené à une meilleure compréhension des données, avec à la clé des chiffres concrets et utiles qui réajustent certaines idées reçues. »

L’association, soutenue par la Fondation SNCF pour son programme Transition Juste qui engage les jeunes de quartiers prioritaires dans le champ de la transition écologique, suivra avec grande attention les résultats de la démarche.

En attendant, prochaine étape le 26 juin, pour définir les quatre grandes hypothèses d’évolution de l’engagement dans la société de demain.

Les inscriptions à l’université du 9 octobre sont également ouvertes : venez y assister !

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