Précarité des jeunes : la Fondation SNCF renouvelle son fonds d’urgence

Retour sur les actions d’envergure menées en 2021

Depuis l’inauguration de son nouveau quinquennat, la Fondation SNCF a fait de l’insertion des jeunes dans la société une priorité. Si elle met en place des actions de fond pour les aider à trouver leur voie, elle choisit aussi d’apporter une réponse immédiate à leur vulnérabilité grandissante. Car les chiffres sont là : 80 % des 15-30 ans estiment avoir subi des préjudices importants liés à la crise sanitaire. Plus d'un tiers d'entre eux a déjà consulté pour des questions psychologiques*.

Un fonds de solidarité est consacré en 2021 aux trois difficultés majeures qu’ils rencontrent : l’exclusion numérique, la précarité alimentaire et la détresse psychologique ou sociale.

Premier volet : l’accès à l’outil numérique grâce au Collectif Mentorat. L’acquisition de 220 ordinateurs et de kits de connexions Internet permet d’équiper des jeunes partout sur le territoire – et de les accompagner dans la prise en main de leur nouvel équipement. Parallèlement, l’association se structure et développe sa plateforme « 1 jeune 1 mentor » dédiée au mentorat. 

La Fondation SNCF sollicite ensuite la FAGE - Fédération des Associations Générales Étudiantes et la Fédération Française des Banques Alimentaires, afin d’ouvrir de nouvelles épiceries solidaires ou AGORAé. Trois épiceries ont ainsi vu le jour à Poitiers, Bordeaux et Dijon. Dans les rangs des équipes en place, des bénévoles ont été formés à l’écoute active et à l’animation d’ateliers sur la santé mentale et la détresse psychologique.

Et pour ancrer son action au plus près des territoires, les 15 correspondants de la Fondation ont chacun la possibilité de soutenir une à deux associations dans leur région, engagées sur le front de la précarité des jeunes.

Prorogation du fonds de solidarité : un choix « important » pour les associations de terrain

La crise sanitaire a laissé des séquelles profondes et les difficultés des jeunes perdurent, voire s’aggravent. Témoin aux côtés de ses partenaires de cette situation inquiétante, la Fondation réitère un fonds d’urgence pour l’année 2022. Le principe est le même : une action nationale de grande ampleur, couplée à des initiatives locales dans l’ensemble des territoires. Mais les modalités sont revues pour correspondre aux besoins et aux préoccupations des jeunes.

La Fondation décide d’allouer une dotation de 165 000 euros à la Fédération Française des Banques Alimentaires, afin de l’adresser aux jeunes vivant seuls ou en famille dans les agglomérations de petite et moyenne taille, ainsi que dans les zones rurales. 13 antennes départementales des Banques Alimentaires sont plus particulièrement identifiées, rassemblant à elles seules 50% de la demande en aide alimentaire nationale.

Un soutien jugé « important et précieux » par la responsable mécénat des Banques Alimentaires, Sylvie Targa, car il intervient « dans une difficile période de diminution des dons alimentaires et d’inflation des prix pour les démunis. ». La reconduction du fonds de solidarité en faveur de la jeunesse, explique-t-elle, va permettre de « compléter les besoins des associations de jeunes et d’étudiants partenaires, soit par l’achat de denrées, soit en appui logistique pour augmenter la collecte de denrées. »

Dans les territoires, les correspondants de la Fondation ont à nouveau la possibilité d’accorder un soutien financier à des associations locales sur les trois axes fondamentaux : précarité alimentaire, aide psychologique et accès au numérique. Au total, 83 500 euros sont alloués aux soutiens de proximité.

*Sondage Odoxa-Backbone consulting pour France Bleu, franceinfo et Le Figaro, janvier 2021.