Accéder à des toilettes est un enjeu de développement humain capital
A l’occasion de la journée mondiale des toilettes, la Fondation SUEZ a rappelé l’importance vitale de l’accès à des sanitaires, toilettes ou latrines.

C’est un sujet vital : l’accès à des toilettes réduit les maladies hydriques, dont les diarrhées qu’elles provoquent, et qui sont trop souvent parfois mortelles pour les nourrissons et les enfants. Ces maladies impactent le quotidien des malades : absences de l’école, incapacité à travailler… ces états impactent la scolarité et l’activité économique. L’accès à des toilettes est un enjeu d’éducation et de dignité. Une absence de toilettes à l’école, notamment pour les filles et jeunes filles, réduira la fréquentation de l’école par ces dernières. L’accès à des toilettes est donc aussi un enjeu de genre : femmes et filles déclarent ne pas se sentir toujours en sécurité ou à l’aise, et c’est encore plus fort dans les camps de réfugiés, lorsqu’elles utilisent les toilettes dont beaucoup ne sont pas équipées d’un toit ou d’une porte munie d’un verrou. En effet, de mauvaises installations augmentent le risque d’agression, d’abus, de harcèlement.
Les femmes sont ainsi prêtes à manger et boire moins que de besoins, pour éviter d’utiliser les toilettes trop fréquemment, ce qui aggrave les états de mal nutrition et entrainent parfois des infections. Par ailleurs, de mauvaises installations augmentent le risque d’agression, d’abus, de harcèlement.
Voilà pourquoi, la Fondation SUEZ, dans le cadre des projets des ONG et associations de solidarité internationale qu’elle soutient, a participé à la mise en place de plus de 46 000* toilettes dans les pays en développement.
*période 2011-2017, incluant activité Fonds SUEZ initiatives