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Par Fondation Veolia - Publié le 30 octobre 2017 - 16:01 - Mise à jour le 3 novembre 2017 - 08:20
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Fondation Veolia : Lulu dans ma rue et bientôt dans l’immeuble

​Son nom est Charles-Edouard Vincent, il est passé par polytechnique et Stanford, mais dans la rue, tout le monde l’appelle Charlie. Après avoir créé Emmaüs Défi en 2007, ce surdiplômé fonde Lulu dans ma rue en 2014. Une activité de conciergerie de quartier pour permettre aux habitants de trouver leur Lulu. "Lulu ? C'est celui ou celle – tiers de confiance – qui va assurer le petit coup de main (bricolage, ménage, informatique), et rendra la vie plus facile, le quotidien plus léger", explique Charlie. ​Un service autrefois réservé à la clientèle des hôtels de luxe mis aujourd'hui à la portée de tous au tarif de 5 à 20 euros la demi-heure. "Une façon de recréer du lien social sur les territoires tout en proposant de l'activité à ceux qui en ont besoin", poursuit le fondateur. Au nombre de 250 aujourd'hui, les Lulus ont été recrutés avec un prérequis essentiel : avoir envie de rendre service. Ils ont ensuite suivi un parcours d’intégration avec un volet formation.

Fondation Veolia : Lulu dans ma rue et bientôt dans l’immeuble
Fondation Veolia : Lulu dans ma rue et bientôt dans l’immeuble

 

Sortir de l’assignation de bénéficiaire

 

La sociologie des Lulus est plurielle, comme la vie. Des étudiants, des mamans au foyer, des travailleurs à temps partiel, des demandeurs d'emploi, des allocataires du RSA et aussi des personnes très éloignées de l'emploi. "Une diversité de profils qui permet d’assurer flexibilité et variété de services, mais qui constitue aussi notre vraie richesse. Être moteur de l’activité économique, c’est sortir de l’assignation de bénéficiaires d’une entreprise sociale dans laquelle on pourrait s’enfermer. Cela permet à chacun, quelle que soit sa situation, de se sentir membre à part entière de la communauté des Lulus”, explique Charles-Edouard.

Service exclusivement parisien pour le moment, on peut trouver son Lulu par téléphone ou sur internet, mais aussi en se rendant dans l’un des six kiosques : le concierge de quartier dénichera la personne idoine pour la mission à effectuer. Avec plus de 17000 clients, la démarche est belle et l’idée fait florès :  Lulu dans ma rue a reçu 750 demandes, de France et de l’étranger, officielles d’ouverture de conciergerie.

 

Un soutien précieux

 

Une réussite soutenue dès l’origine par la fondation Veolia : “ Le soutien financier au démarrage a été précieux. Il a permis de réaliser l’étude de faisabilité pour l’installation du premier kiosque et nos premiers Lulus ont également été accueillis dans le centre de formation de l’entreprise. Plus récemment, nous avons pu embaucher un travailleur social à plein temps pour l’accompagnement des Lulus les plus fragiles ”, indique Charlie.

Un nouveau service dans le prolongement de Lulu dans ma rue est aujourd’hui dans les cartons: l’installation de “ boîtes à donner “ dans les immeubles pour récupérer des objets réutilisables collectés par des personnes à la rue. “ L’initiative verra le jour prochainement, mais la mise en place est plus longue que prévu. Elle nécessite un important travail de préparation auprès du tissu associatif local. Là encore, nous savons pouvoir compter sur la confiance, l’énergie et l’enthousiasme de la fondation Veolia pour le lancement de l’aventure”, conclut Charlie.

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