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Par Fondation Veolia - Publié le 21 décembre 2017 - 10:10 - Mise à jour le 21 décembre 2017 - 14:58
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La Fondation Veolia soutient Pagabags, du sachet plastique au sac de fille

Si les déchets plastiques constituent une menace globale pour l'environnement, il est des endroits où la vie humaine est directement impactée par cette pollution.  "À Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, la quantité gigantesque de sachets qui peuplent les arbres et les sols obstruent les égouts et provoquent des inondations à la saison des pluies. Les mares qui se forment sont propices au développement du choléra et de la malaria”, témoigne Meredyth Bowler Allioud, ingénieur économie sociale et développement local. C'est pour répondre à ce problème, tout en générant de l'activité économique pour les femmes de la ville, que Meredyth crée Pagabags en 2012. Un projet d’entrepreneuriat social qui fédère, dans une démarche d’upcycling, les femmes dans la création de sacs design et accessoires de mode à base d’un tissu unique en sachets plastiques recyclés tissés avec du coton.  "Des femmes ramasseuses d'ordures fournissent leur récolte de plastique à des tisserandes, qui en font des tissus avec du coton, eux-même transformés en sacs et accessoires de mode par des couturières", explique-t-elle.

La Fondation Veolia soutient Pagabags, du sachet plastique au sac de fille
La Fondation Veolia soutient Pagabags, du sachet plastique au sac de fille

 

Construire un avenir décent

 

Professionnelle du développement depuis de nombreuses années, Meredyth sait que les solutions exogènes aux territoires ne fonctionnent pas. "Par le passé, j'ai beaucoup travaillé avec les femmes Burkinabè. J'ai découvert de nombreux  savoir-faire et  talents dans les techniques de tissage et de transformation de matières. Pagabags apporte l'ingénierie et le capital nécessaires à la création d'un modèle économique permettant à 40 femmes et à leurs familles de se construire un avenir décent", poursuit Meredyth.

Incubé au sein de l’ONG Initiatives de développement stratégique (IDS), le projet Pagabags, devenu entreprise sociale et solidaire, réalise toute la production au Burkina Faso. “Cela nécessite des investissements techniques et sociaux que la fondation Veolia nous a permis de réaliser”, explique Meredyth. Depuis 2015, ce soutien a permis l’acquisition de matériels (atelier et machines à tisser, vélos pour les déplacements), mais aussi l’accès à une mutuelle de santé, à la formation professionnelle ainsi qu’à la scolarisation. “L’école est diplômante et permet de bénéficier, au-delà de l’alphabétisation, d’une ouverture sur le monde...”

 

Valeurs éthiques et écologiques

De son côté, Meredyth se concentre sur la création des modèles et la commercialisation des produits, en Europe principalement. “Les clients, tout comme les comités d’entreprises, apprécient les valeurs éthiques et écologiques de nos produits. Le CE Eau de Veolia a d’ailleurs été notre premier client. Une première commande de 600 sacs en 2013 a permis de lancer concrètement l’activité avec l’acquisition d’un fonds de roulement essentiel à la poursuite de l’aventure.”

Les autorités burkinabè ont, depuis, interdit l’utilisation des sacs plastiques. “C’est une excellente nouvelle ! Dès lors, nous réorientons nos activités vers le tissage 100 % coton et la teinture biologique. Les ramasseuses d’ordures qui voient leur activité se tarir sont quant à elles accompagnées dans la création de nouvelles activités génératrices de revenus. L’ensemble de ces nouvelles actions aussi est soutenue par la Fondation”, précise Meredyth en conclusion.

 

Le site de vente en ligne de Pagabags.

 

Crédit photo : Pagabags

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