« Protoxyde d’azote : rien d’hilarant ! » : découvrez le nouveau clip choc de la Fondation VINCI Autoroutes
Le protoxyde d’azote, ou gaz « hilarant », représente un danger bien réel sur la route. Alors que les accidents liés à son usage détourné se multiplient, la Fondation VINCI Autoroutes publie les résultats d’une enquête Ipsos révélant que ce gaz est majoritairement consommé par des jeunes de moins de 35 ans, parfois même au volant, sans réelle conscience des risques. Pour alerter le grand public, une campagne de sensibilisation est lancée ce jeudi 23 octobre avec la diffusion d’un clip vidéo choc. Un dispositif de sensibilisation sera également déployé le vendredi 24 octobre sur 8 aires du réseau VINCI Autoroutes.
Les jeunes de moins de 35 ans, principaux consommateurs de protoxyde d’azote
Les jeunes de moins de 35 ans sont les principaux consommateurs de protoxyde d’azote : 10 %, soit 1 sur 10, déclarent en consommer occasionnellement et parmi eux, 1 sur 2 en a déjà pris en conduisant.
Les risques liés à la consommation de protoxyde d’azote au volant largement sous-estimés
Malgré la hausse des accidents attribués à la consommation de protoxyde d’azote, une part importante des moins de 25 ans minimise les dangers de sa consommation au volant. 10 % d’entre eux estiment que conduire en ayant inhalé du protoxyde d’azote n’est pas risqué, et 11 % jugent sans danger d’être passager d’un conducteur étant sous l’empire de ce gaz.
Cette trop faible conscience des risques de la part des conducteurs ou des passagers de cette tranche d’âge se traduit par des comportements inconscients avec notamment 9 % des moins de 25 ans ayant déjà été passagers d’une voiture dont le conducteur avait consommé du protoxyde d’azote.
« Face au volume grandissant de bonbonnes de protoxyde d’azote retrouvées au bord des voies ou sur les aires d’autoroute, il est urgent d’alerter le grand public, et les jeunes en particulier, sur les dangers de l’inhalation de ce gaz qui n’a rien d’hilarant. Sur la route, les conséquences de cette pratique peuvent être dramatiques pour les conducteurs eux-mêmes, leurs passagers et les autres usagers exposés à des véhicules hors de contrôle. »
Bernadette Moreau, Déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes
Le protoxyde d’azote : des risques pour la santé mais également pour l’environnement
Le protoxyde d’azote, après inhalation provoque un effet euphorisant pendant environ une minute. Des effets à retardement peuvent survenir pendant 45 minutes après la prise comme des vertiges ou des pertes de connaissance. Des complications graves à long terme sont également obervées : troubles neurologiques pouvant aller jusqu’à la paraplégie, accidents vasculaires, troubles psychiatriques et cognitifs, ainsi qu’un risque d’addiction et de consommation compulsive.
Plus d’1 Français sur 3 a déjà constaté la présence de divers contenants de protoxyde d’azote sur la voie publique. Les gestionnaires d’espaces publics, tout comme les ouvriers autoroutiers, constatent une hausse préoccupante de ces déchets jetés depuis les véhicules, sur les voies ou abandonnés sur les aires. Lourds et classés comme déchets dangereux, ces contenants représentent un risque pour les usagers de la route, pour les agents chargés de leur ramassage, et pour l’environnement, en raison de leur faible recyclabilité et de leur potentiel d’explosion.
Une campagne à retrouver sur les aires du réseaux VINCI Autoroutes
La campagne sera diffusée à partir de ce jeudi 23 octobre sur le site de la Fondation VINCI Autoroutes et ses réseaux sociaux. Elle sera relayée par affichage sur les aires du réseau VINCI Autoroutes et sur les PMV. Les équipiers de la Fondation VINCI Autoroutes, accompagnés de l'association Protoside, seront également présents sur 8 aires du réseau le vendredi 24 octobre pour sensibiliser le grand public et en particulier les conducteurs.
Pour en savoir plus : https://fondation.vinci-autoroutes.com/fr/protoxyde-dazote-rien-dhilarant/
