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Par Foundation S - The Sanofi Collective - Publié le 7 novembre 2022 - 10:54 - Mise à jour le 7 novembre 2022 - 17:41
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Foundation S - The Sanofi Collective : agiter, innover, orchestrer le renouveau de la philanthropie en santé

Depuis mai 2022, un nouvel acteur est arrivé dans le monde de la philanthropie : le fonds de dotation Foundation S - The Sanofi Collective. Prenant la suite de la Fondation Sanofi Espoir qui a œuvré en faveur de la santé à travers le monde pendant 10 ans, ce nouveau fonds vise à porter encore plus loin les engagements du groupe Sanofi. Nous avons demandé à Vanina Laurent-Ledru, directrice générale déléguée de Foundation S, de nous le présenter plus en détail.

Foundation S - The Sanofi Collective : agiter, innover, orchestrer le renouveau de la philanthropie en santé. Crédit photo : DR.
Foundation S - The Sanofi Collective : agiter, innover, orchestrer le renouveau de la philanthropie en santé. Crédit photo : DR.

Un héritage fort : de la Fondation Sanofi Espoir à Foundation S

La création de Foundation S - The Sanofi Collective s’inscrit dans une refonte globale de la stratégie d’impact sociétal du Groupe Sanofi, explique Vanina Laurent-Ledru :

« Ce sont vraiment les entreprises qui sont capables d’avoir une empreinte sociétale forte qui vont réussir demain. On ne peut opérer de la philanthropie qu'en étant ancré sur les attentes de la société. »

Le fonds s'est engagé dans quatre domaines forts :

  • le changement climatique et son impact sur la santé
  • les cancers de l'enfant
  • les maladies tropicales négligées (maladie du sommeil)
  • l'aide humanitaire lors de crises ou catastrophes naturelles. 

 

Foundation S construit donc sur l’héritage du programme signature My Child Matters, dont le but est de « favoriser l’accès au diagnostic, au soin, aux soins palliatifs parfois, et à la formation pour améliorer la survie des enfants. En effet, un enfant meurt toutes les trois minutes d’un cancer dans le monde. On ne s’en rend pas compte ici en France car 80 % de ces enfants meurent dans un pays en voie de développement », précise Mme Laurent-Ledru. Le programme est ainsi élargi pour contribuer à augmenter le taux de survie à 60 % d’ici à 2030, ambition fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Du côté de l’aide humanitaire, Foundation S a repensé son approche et privilégie une vision plus proactive tout en restant fidèle à ses partenaires historiques pour augmenter l’accès à la santé en temps de crise, comme l’association Tulipe. Mme Laurent-Ledru siège à présent au conseil du Partnership for Quality Medical Donations (PQMD), organisme de dons médicaux composé pour moitié d’acteurs de l’industrie et d’ONG telles que Direct Relief, ou d’agences internationales comme l’UNICEF. Le fonds bâtit ici aussi de nouvelles alliances pour faire grandir l’impact de ses interventions. Par exemple, Foundation S vient de s’engager au sein de la Health Emergencies Alliance, une alliance pour les urgences en santé initiée par l’OMS et sa nouvelle fondation. Cette coalition vise à réfléchir sur la préparation à l’urgence et la coordination en combinant les contributions des acteurs publics et privés en cas de catastrophe naturelle ou de crise sanitaire.

« C’est essentiel pour nous de passer du réactif au proactif. On recevait beaucoup de demandes, on était énormément sollicités mais in fine avec un sentiment de diffusion de l’impact. Nous avons d’ailleurs pour ambition sur le plus long-terme d’affiner notre collecte de données pour mesurer notre impact en amélioration de santé publique. »

L’innovation pour répondre aux enjeux de santé publique urgents

Foundation S introduit donc deux nouveaux piliers d’actions, jusqu’ici peu traités par des acteurs philanthropiques :

  • le lien entre changement climatique et santé
  • la lutte contre les maladies tropicales négligées.

 

Pour ces deux champs d’interventions, le fonds cherche à créer un sentiment d’urgence face à des situations alarmantes. En effet, seul 1 % de la philanthropie mondiale va aujourd’hui au changement climatique et seul 0,5 % des financements multilatéraux du climat vont à la santé.

« Pourquoi connecter climat et santé ? Parce qu’aujourd’hui, on ne finance principalement que de la mitigation du changement climatique, mais on ne finance pas d’adaptation. L’adaptation, c’est comment aider les populations qui sont déjà complètement vulnérabilisées par le changement climatique à mieux vivre avec. C’est cet état de fait qu’on cherche à changer », déclare Mme Laurent-Ledru. Ainsi, Foundation S est déjà signataire du manifeste de la philanthropie pour le climat avec le Centre français des fonds et fondations (CFF) et lancera des appels à projets pour soutenir des réponses locales dans les pays les plus touchés d’ici début 2023.

Enfin, pour le dernier pilier, l’objectif en vue est très clair, ainsi que le plan d’action. « On cherche à éliminer la maladie du sommeil d’ici 2030 », affirme la directrice. Plusieurs traitements existent déjà pour cette maladie transmise par la mouche tsé tsé mais Sanofi et son partenaire DnDI (Drugs for Neglected Diseases Initiative)  travaillent sur une pilule unique qui permettrait d’éradiquer la maladie d’un coup.

« Si on arrive à éliminer la maladie du sommeil d’ici 2030, c’est une réalisation extraordinaire qui ne peut être possible qu’en partenariat. »

Pour atteindre son objectif, Foundation S s’est déjà engagée à fournir ce médicament en développement gratuitement jusqu’à élimination de la maladie.

Un programme ambitieux qui appelle à l’action collective

À travers ce nouveau prisme d’action, Foundation S a une grande ambition : repenser et redéfinir ce que Vanina Laurent-Ledru appelle la philanthropie corporative, c'est-à-dire la contribution des grandes entreprises. « Nous pensons que la philanthropie européenne peut être emmenée plus loin en s’appuyant sur une volonté de transparence, sur la donnée et en jouant avec le collectif. »

C’est pourquoi Foundation S - The Sanofi Collective est structurée comme un Think and Do Tank, une entité mêlant d’un côté, réflexion et plaidoyer et de l’autre, action multipartite. « On ne va pas se priver de l’apport des sages. Ils vont guider l’action de Foundation S et chaque année prendre un thème prioritaire parmi nos engagements, définir une feuille de route, la manière dont on l’exécute, sans oublier bien sûr la mesure de l’impact », précise Mme Laurent-Ledru. 

Pour sa mise en œuvre, Foundation S peut s’appuyer sur l’apport en mécénat de compétences des salariés Sanofi, qui s’impliquent en interne ainsi qu’auprès des partenaires du fonds. « On a plus de 100 000 collaborateurs dans le groupe Sanofi ; c’est une richesse inégalable. Il est important aussi de les mettre en avant et de pouvoir prendre toutes les réflexions, toutes les contributions, tout le dynamisme qu’il y a parmi eux. »

Aujourd’hui, Foundation S a lancé ses premières actions il y a six mois. Sur cette période, le fonds a réussi à donner 40 millions de traitements, soit 23 millions de vies impactées dans des zones comme l’Ukraine, le Pakistan, le Sri Lanka, ou encore l’Afrique, la Corée du Sud et plus récemment le Liban, soit 33 millions d’euros de dons (composés en partie de dons financiers, de donations de médicaments et de vaccins. Déjà plus d’une dizaine de volontaires Sanofi sont mobilisés sur des missions avec des collaborateurs basés aux USA, en Afrique du Nord, en France, ou ailleurs en Europe.

« Ce que je veux faire en résumé : agiter, innover, orchestrer. S’agiter, c’est développer le plaidoyer qui est essentiel pour avancer vers des solutions durables aux problèmes auxquels nous nous attaquons. Innover et orchestrer, c’est pour que les innovations programmatiques soient développées de concert avec les communautés locales pour s’assurer d’avoir un impact sur la santé publique. »

 

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