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Par PIE - Publié le 20 novembre 2018 - 10:20 - Mise à jour le 20 novembre 2018 - 14:23
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Entrepreneuriat et ESS : Guillaume Desnoës, co-fondateur d'Alenvi

L'entrepreneuriat est aujourd'hui un vecteur capital du lien social et de la cohésion des territoires, particulièrement lorsqu'il a une portée sociale et solidaire. Acteur majeur du financement des TPE franciliennes, Paris Initiative Entreprise (PIE) est un tremplin pour les entreprises de l'ESS. Elles peuvent avec le soutien de PIE créer et développer leur activité économique. Une contribution qui ne se limite pas à un apport financier, puisque PIE accompagne également le lancement des start-ups et peut être caution bancaire. Tous ces outils mis à disposition des petites entreprises ont permis de créer ou de sauvegarder plus de 4 000 emplois en Île-de-France depuis la création de l'association. Au fil de notre série d'entretiens, découvrez le portrait des fondateurs de startups de l'ESS accompagnés par PIE. Aujourd'hui, partons à la rencontre Guillaume Desnoës, co-fondateur d’Alenvi. Cette PME spécialisée dans l’accompagnement à domicile des personnes âgées a obtenu de PIE une aide pour trouver des fonds de roulement à une étape cruciale de sa croissance.

Entrepreneuriat et ESS : Guillaume Desnoës, co-fondateur d'Alenvi
Entrepreneuriat et ESS : Guillaume Desnoës, co-fondateur d'Alenvi

C’est un dossier sensible auquel trois anciens copains, qui se sont rencontrés sur les bancs de HEC, ont décidé de s’atteler il y a un peu plus de deux ans. Après plusieurs années d’expérience dans des grands groupes et dans l’entrepreneuriat, Guillaume Desnoës, Thibault de Saint Blancard et Clément Saint Olive ont choisi de lancer leur start-up spécialisée dans l’accompagnement à domicile des retraités. Leur envie de partir dans cette aventure est née d’un constat tout simple.

 

« Tout le monde dit qu’il faut  aider les personnes âgées mais personne ne s’occupe des auxiliaires de vie qui les accompagnent, résume Guillaume Desnoës. Or ces auxiliaires sont souvent payées au Smic et 70 % d’entre elles doivent accepter, contre leur gré, un travail à temps partiel. Elles sont constamment sous la pression des entreprises qui les emploient et qui leur imposent leurs horaires et les infantilisent en leur donnant des directives strictes pour effectuer leurs missions qui se résument souvent à du « maintien à domicile ». Notre idée avec mes associés était de valoriser leur métier afin qu’elles puissent exercer pleinement leur empathie. »

 

Leur start-up, baptisée Alenvi, recrute ainsi uniquement les auxiliaires de vie en CDI et sur des contrats hebdomadaires de 35 heures. Les salariées sont ensuite rassemblées par groupe de dix et chacune de ces unités s’organise de manière autonome. « Elles mettent en place notamment leur planning et se réunissent en moyenne toutes les deux semaines pour gérer leur quotidien, note Guillaume Desnoës qui a travaillé un an chez France 24. Pour les aider, nous avons développé une technologie mobile qui leur permet de modifier leur planning. Nous leur proposons également une formation continue axée sur le savoir-être. »

 

 

Challenger avec bienveillance, le secret de PIE

 

Aujourd’hui, 40 auxiliaires de vie ont été recrutées par Alenvi qui compte aussi une douzaine de permanents à son siège. D’ici trois ans, la toute jeune entreprise aimerait compter 500 de ces personnes essentielles pour les retraités et être présente dans la plupart des grandes villes en France. Cette société sociale et solidaire aurait, toutefois, eu du mal à connaître une telle réussite sans le soutien de PIE.

 

« J’ai entendu parler de cette association en discutant avec un autre acteur de l’ESS, souligne Guillaume Desnoës. Nous avions alors tout juste un an d’existence et nous nous trouvions à une croisée des chemins dans notre parcours. Notre projet était bien avancé, nous avions déjà mis en place une communauté de dix auxiliaires mais nous avions besoin de fonds de roulement pour nous développer et nous étions encore trop petits pour convaincre les investisseurs de nous soutenir. Nous devions trouver une entité pour passer cette étape compliquée. Et PIE nous a aidés dans ce sens en nous prêtant 50 000 euros et en nous garantissant un prêt bancaire de 50 000 euros. »

 

Les fondateurs d’Alenvi ont également apprécié l’approche des consultants parisiens. « Nous avons trouvé chez PIE des professionnels très à l’écoute, reconnaît Guillaume Desnoës. Les chargés d’affaires ont immédiatement adhéré à notre philosophie qui vise à remettre l’humain au cœur des services aux personnes âgées. Ils nous ont challengé durant la mise en place de notre business plan mais tout en restant très bienveillants. Leur soutien a vraiment été précieux… »

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