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Par Carenews PRO - Publié le 20 novembre 2018 - 14:05 - Mise à jour le 20 novembre 2018 - 15:56
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[ON Y ÉTAIT] La Pro Bono Factory fait battre le cœur de La Défense

Durant deux jours, la Pro Bono Factory du Pro Bono Lab a fait du quartier d’affaires parisien un lieu dédié au mécénat de compétences. 250 collaborateurs issus de diverses entreprises de La Défense, parmi lesquelles Allianz, Deloitte, le groupe EDF, Société Générale ou encore Thalès ont mis gratuitement à profit leurs compétences pour accompagner 20 associations dans leurs problématiques. Pour sa soirée de clôture, Pro Bono Lab offrait aux participants une “expérience prospective et digitale” sur le mécénat de compétences. Autour d’une trentaine de figures notoires de l’ESS, les acteurs du secteur étaient invités à réfléchir ensemble à l’avenir du pro bono. Leurs propositions, présentées à l’issue de micro-ateliers, seront réunies dans un manifeste.

[ON Y ÉTAIT] La Pro Bono Factory fait battre le cœur de La Défense
[ON Y ÉTAIT] La Pro Bono Factory fait battre le cœur de La Défense

 

Faire de La Défense un espace propice au lien social

 

Marie-Célie Guillaume, directrice générale de Paris La Défense, ne cache pas son ambition lors de son discours d’ouverture : “faire de La Défense un quartier à vivre”, capable de mettre en valeur autrement “la communauté de talents qui le compose.“ En d’autres termes, faire basculer la verticalité du quartier, où les tours des grandes entreprises côtoient la dalle sans pour autant la rencontrer réellement. De fait, La Défense accueille depuis quatre ans la Pro Bono Factory, une initiative de Pro Bono Lab qui permet aux salariés des entreprises de donner de leur temps à des associations en mutualisant leurs compétences autour de problématiques identifiées en amont. “La Pro Bono Factory est l’occasion unique de mettre toutes les parties prenantes de notre territoire en mode pro bono”, explique Céline Laurichesse, présidente de Pro Bono Lab. Au total, plus de 650 volontaires et encadrants ont été mobilisés à Lyon en octobre et ces derniers jours à La Défense, aidant ainsi plus de 30 structures à finalité sociale via plus de 3 000 heures de pro bono. Forte du succès de cette dernière édition, elle en a profité pour annoncer la déclinaison l’an prochain du projet dans “l’ensemble des territoires et régions d’ancrage” du Pro Bono Lab, à savoir en Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France, mais aussi dans les Hauts-de-France et en Méditerranée.

 

Une communauté d’acteurs mobilisée pour l’avenir du pro bono

 

Frédéric Moulin, président de la Fondation Deloitte et président du conseil d’administration de Deloitte France, partenaire officiel de la Pro Bono Factory, est monté au pupitre afin de présenter les différents dispositifs d’engagement mis en place dans son entreprise, invitant l’ensemble des associations présentes à solliciter sa fondation pour des missions de pro bono. Patricia Benchenna, directrice corporate philanthropy et du programme Précarité Énergétique chez Schneider Electric, Laure Kermen-Lecuir, déléguée générale de la Fondation Groupe ADP et Denis Bouchard, directeur solidarité internationale chez EDF, ont ensuite présenté leurs initiatives et nouveaux enjeux, à savoir la mise en place du mécénat de compétences senior et la création d’une direction de l’engagement citoyen pour le Groupe ADP, le développement des outils d’analyse et d’étude d’impact pour Schneider. La soirée a par ailleurs été marquée par deux témoignages inspirants. Thomas Porcher a livré dans une longue vidéo sa vision du bien commun. Espérant l’effet boule de neige des actions menées par les acteurs de l’intérêt général en faveur du développement de l’engagement des collaborateurs, il prédit un changement “venant des salariés”. “Transmettre son savoir à des gens qui en ont besoin gratuitement change complètement la place d’un salarié dans l’entreprise, justifie-t-il. (...) Lorsque l’on s’extrait de la division du travail que l’entreprise fabrique par souci d’efficacité et que l’on va offrir son savoir ailleurs, on se rend compte que ce que l’on fait a une utilité énorme. Cette transmission de savoir via le pro bono à des acteurs de l’ESS est quelque chose qui répond à un besoin des salariés.” Alexandre Jost, fondateur de la Fabrique Spinoza, a quant à lui livré un discours optimiste et fédérateur autour des notions d’altruisme et de mécénat.

 

Place à l’action

 

La dernière partie de la soirée était consacrée aux ateliers. Autour de thématiques comme la performance, l’impact, les médias ou encore l’international, les participants ont été répartis en petits groupes afin de faire émerger des solutions. Ils ont ensuite présenté chacun une proposition. Parmi elles, la création d’une “JAPB”, une Journée d’Appel au Pro Bono, la création d’un droit individuel au pro bono pour les entrepreneurs sociaux ou encore l’intégration des missions pro bono dans la formation continue et la validation des acquis d’expérience. Le fruit de leur travail viendra nourrir prochainement le Manifeste “Toute compétence est un bien public” du Pro Bono Lab, qui sera présenté aux pouvoirs publics et leaders économiques français dès le mois de décembre 2018.

 

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat média. 

 

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