[CLASSEMENT] La France, 3e au palmarès mondial de l'entrepreneuriat social
La France est le troisième pays au monde où il fait bon être entrepreneur social. Derrière le Canada et l’Australie, notre pays présente des conditions de vie et de travail favorables pour qui rêve de développer des projets alliant utilité sociale et efficacité économique.
La Fondation Thomson Reuters vient de publier un classement des pays les plus accueillants pour les entrepreneurs sociaux, en partenariat avec le programme de RSE « Made For Good » de la Deutsche Bank. Quarante-cinq pays des plus grandes économies ont été évalués selon 12 critères afin de déterminer lesquels créent les conditions les plus favorables au développement de l’entrepreneuriat social. La Thomson Reuters Foundation a interrogé 664 experts reconnus dans l’ensemble des pays. L’Iran et l’Arabie Saoudite n’ont finalement pas été intégrées au classement, par manque d’experts qualifiés sur le sujet.
La France championne de l’accès aux prêts
Derrière le Canada et l’Australie, la France occupe la 3e place de ce palmarès, une belle performance, alors qu’elle était seulement 10e en 2016. Elle est championne de l’accès aux subventions, et deuxième dans le soutien non financier (conseil technique, règlementaire, financier, accès aux marchés et aux réseaux, coaching, formation…). « Il est plus facile pour les entreprises sociales que pour les grandes entreprises d’attirer des jeunes, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. Pourtant, les jeunes profitent de l’expérience et changent facilement de job, laissant les entreprises sociales sans ressources. Le turnover est énorme et les entreprises sociales perdent trop de temps à recruter plutôt que d’avoir un impact », a commenté Majid El Jarroudi, le fondateur de l’Agence pour la diversité entrepreneuriale (Adive). Le Japon (41e), la Turquie (42e) et le Mexique (43e) ferment la marche de ce classement.