« Un mystère de la dissémination s’éclaircit"
L’article qui va suivre est tiré du Journal de l’Institut Curie n°99, page 4.
Des chercheurs de l’Institut Curie ont étudié une forme de cancer du sein parmi les plus agressives, résistante aux traitements. Menés par Carine Rossé et Philippe Chavrier, biologistes, en collaboration avec Anne Vincent-Salomon, médecin chercheuse, ils ont ainsi découvert deux protéines (PKC et MT1-MMP) impliquées dans la dissémination tumorale. Ces dernières sont « surproduites » chez les patientes atteintes de cancers à pronostic défavorable. En les repérant, il serait possible d’identifier très tôt les tumeurs enclines à provoquer des métastases, ces cellules cancéreuses qui s’échappent de la tumeur d’origine. PKC et MT1-MMP deviennent aussi une cible thérapeutique potentielle pour bloquer la dissémination de ces métastases. Ces travaux originaux sont menés dans le cadre du programme « Cancer du sein : invasion et motilité », financé grâce à la générosité du public envers l’Institut Curie.
Isabelle Ampart