Vanuatu : le cyclone a tout dévasté mais pas la solidarité
Face à cette terrible catastrophe naturelle, la communauté internationale se mobilise pour venir en aide aux populations locales. "Un cri d'alarme contre le changement climatique" selon François Hollande qui a annoncé hier soir que la France allait augmenter son soutien à l'archipel. Les institutions s'engagent mais aussi le monde associatif qui déploie ses compétences pour faire face à l'urgence.

Villages détruits, arbres arrachés, routes et ponts coupés : le paysage du Vanuatu a brutalement changé de visage. Les dégâts liés au cyclone Pam sont déjà considérables même si le bilan humain de la catastrophe reste encore incertain. «Cela sera vraisemblablement l'une des pires catastrophes jamais vues dans le Pacifique, l'ampleur des besoins humanitaires sera énorme» s'est d'ailleurs exprimé Colin Collet van Rooyen, le directeur d'Oxfam pour le Vanuatu. Dès dimanche, l'État français a envoyé un avion militaire chargé de matériel de secours sur place pour venir en aide aux populations locales. Le FMI (Fond Monétaire International) a aussi fait savoir qu'il était prêt à assister rapidement l'archipel sur les questions urgentes, mais aussi d'un point de vue économique.
Le monde humanitaire a pris la situation à bras le corps en lançant notamment des appels aux dons. L'Unicef, la Croix Rouge française, le Secours Populaire Français ou encore Médecins du monde se sont mobilisés pour permettre au Vanuatu de se relever. La première mission est celle de l'accès à l'eau potable pour tous même si de nombreuses autres nécessités ont été identifiées comme prioritaires : les questions d'hygiène sont également urgentes et un important travail de reconstruction est à envisager dès à présent.