Vers un nouveau portrait robot du mécène type ?
À l’ère du tout numérique, du culte de la jeunesse et du social business à toutes les sauces, force est de constater que la figure du mécène subit, à son tour, de profondes mutations qui dépassent le simple effet de mode.

Encore récemment, l’imaginaire collectif désignait le mécène type d’ordinaire sous la forme d’un homme âgé de la cinquantaine à la tête d’une entreprise plus ou moins grosse souhaitant, au delà de ses activités industrielles et commerciales, faire acte de philanthropie. Or, une nouvelle génération de mécène semble pointer le bout de son nez renouvelant non seulement la figure type du mécène mais également ses pratiques et ses usages.
C’est désormais l’heure d’un mécénat décomplexé, décrit dans Le Monde. Considéré, bien souvent à tort, comme un simple palliatif au déficit de popularité d’une entreprise ou encore comme un extravagant caprice de dirigeant, le mécénat est à présent un des outils redoutables d’une nouvelle manière de faire du business à travers la RSE (responsabilité sociale de l’entreprise) ou encore de l’ESS (économie sociale et solidaire).
Les 4e Assises de la Philanthropie, qui se sont tenues à l’Institut Pasteur en partenariat avec Le Monde le mardi 31 mars 2015, se sont penchées sur l’émergence de ces nouveaux visages de la philanthropie en France et à l’international. Dans un contexte de mondialisation et d’évolutions des pratiques, la jeunesse, internet et l’innovation sont plus que jamais au cœur des enjeux du secteur de la philanthropie en constante mutation.