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Par Association Planète Enfants & Développement - Publié le 26 février 2013 - 09:23 - Mise à jour le 24 novembre 2017 - 10:13
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Olivia volontaire en congé solidaire pour planète Enfants raconte son expérience

Aux côtés des femmes népalaises : Olivia, chef de projet de notre partenaire PPR, renforce les compétences des coordinateurs de Planète Enfants.

Olivia volontaire en congé solidaire pour planète Enfants raconte son expérience
Olivia volontaire en congé solidaire pour planète Enfants raconte son expérience

Olivia est partie deux semaines en mission solidaire au Népal. Retour sur cet échange de compétences professionnelles au service de la cause des femmes, fait « de beaux moments chargés d'humanité et de simplicité » Tu as intégré pendant deux semaines l'équipe projet de Planète Enfants : qu'est-ce qui t'a décidé à partir ? J'avais très envie de partir en mission solidaire pour me rendre utile et renouer avec l'essentiel. Lorsqu'on m'a proposé de transmettre mes connaissances en management de projet aux coordinateurs de Planète Enfants, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que deux des projets de cette ONG sont soutenus par la Fondation PPR : j'avais donc un rôle de formatrice mais aussi d'ambassadrice PPR ! La Fondation PPR soutient en effet deux programmes de Planète Enfants.Cette double casquette m'a permis d'une part d'exercer mon métier de chef de projet dans un cadre humanitaire et d'autre part de représenter PPR sur le terrain, en allant à la rencontre des femmes bénéficiaires. Parle-nous de ta mission de formatrice, as-tu rencontré des difficultés pour la mener à bien ? L'objectif principal de ma mission était d'harmoniser les méthodes de travail utilisées par les coordinateurs dans la conduite de leur projet. Ensemble, nous avons repris les principes de la gestion de projet. Globalement les groupes étaient très assidus et curieux d'apprendre, cette implication faisait plaisir à voir même si le niveau des participants était hétérogène en termes de compétences et de compréhension. En cela, cette mission fut un véritable challenge : mon binôme et moi avons identifié les véritables besoins en termes de gestion de projet une fois sur place. J'ai donc dû m'approprier très vite la méthodologie des chefs de programme, assez théorique, qui demandait une bonne compréhension du monde des ONG. En tant qu'ambassadrice PPR, tu as échangé avec les femmes bénéficiaires des projets soutenus par la Fondation : quels en sont les impacts sur leur vie ? Ces rencontres étaient magiques, j'ai vécu de très beaux moments chargés d'humanité et de simplicité. Les femmes et jeunes filles bénéficiaires du programme « Apprendre, Comprendre, Agir » m'ont beaucoup touchée. Ce programme vise un double objectif : d'une part, renforcer l'autonomie des femmes à travers des classes d'alphabétisation et de sensibilisation aux droits des femmes et d'autre part, créer des comités de protection communautaires rassemblant les femmes identifiées « leaders » afin de prévenir et traiter les cas de violences. Je peux vous dire que les femmes des comités de Basamadi et Hadikhola ont gagné en autonomie et en considération, leurs maris acceptent qu'elles s'investissent : elles qui ne quittaient pas le foyer sont maintenant reconnues des autorités. A titre personnel, que t'a apporté cette expérience ? Quel conseil donnerais-tu à un futur volontaire désirant transmettre ses compétences ? Une grande capacité d'adaptation est à prévoir. Personnellement, il m'a fallu monter en compétences très rapidement sur les projets de Planète Enfant et proposer de nombreux ajustements au fil de l'eau. Mais cette expérience unique et profonde, loin de nos sociétés de consommation, m'a transcendée. Sur place, il n'y a pas eu un jour sans que je remette en question ma vie quotidienne. En rentrant en France, lorsque j'ai allumé la lumière ou pris une douche chaude, j'ai compris ce que ça représentait en terme de confort... Nous sommes des privilégiés dans ce monde, à nous de montrer l'exemple et de contribuer à un monde plus juste et solidaire ! Pendant deux semaines, j'ai vécu au rythme des coordinateurs de l'ONG avec la sensation d'être très ancrée dans le présent. Je suis heureuse d'avoir été un maillon d'une chaîne de solidarité aux côtés de la Fondation et j'espère que nous pourrons mettre d'autres compétences du Groupe au service de ces projets et notamment de l'atelier couture.

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