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Par Carenews INFO - Publié le 10 juin 2015 - 12:47 - Mise à jour le 17 juin 2016 - 08:46
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L'entreprise BON et bien lutte contre le gaspillage et le chômage dans le Nord

La lutte contre le gaspillage est un des enjeux essentiels dans la ligne de production de l’industrie agroalimentaire. Du producteur à la vente en passant par la transformation et la distribution, des quantités incroyables de légumes peuvent être gaspillées: chutes non réutilisées, légumes abîmés… L’un des éléments qui ne peut être contrôlé par personne est l’aspect des légumes et la forme ou la taille peuvent ne pas correspondre aux critères de ventes de la grande distribution ou peuvent rebuter les consommateurs. Après le succès des légumes « moches » qui a séduit les plus grandes enseignes françaises et est sur le point de s’internationaliser, le Nord – Pas-de-Calais voit s’amorcer une nouvelle initiative contre le gaspillage : la production de soupes à partir des légumes non conformes aux standards en partenariat avec E. Leclerc, McCain et Randstad et le concours des Banques alimentaires.

L'entreprise BON et bien lutte contre le gaspillage et le chômage dans le Nord
L'entreprise BON et bien lutte contre le gaspillage et le chômage dans le Nord

Le projet est porté par des entreprises privées comme McCain, Randstad, certaines grandes surfaces E. Leclerc de la région ainsi que par des organisations à but non lucratif comme les Banques alimentaires et le Groupement des Agriculteurs Producteurs de Pomme de terre pour l’Industrie (GAPPI). Cette association originale a mis en place la production des soupes « BON et Bien » dont les recettes ont été élaborées par deux grands Chefs, également de la région : Maxime Schelstraete et Clément Marot.

Les Banques alimentaires ont participé à l’élaboration du social business et ont été actives auprès des institutions régionales et des administrations. Le GAPPI a su rassembler des producteurs de pommes de terre régionaux mais également des producteurs d’endives, de betteraves et de carottes. McCain assure la collecte via son réseau et abrite la chaîne de production des soupes. Des chômeurs longue durée de la région ont été embauchés et sont accompagnés et formés par des agences Randstad. Trois points de vente E. Leclerc se sont engagés à acheter et commercialiser les soupes Bon et Bien. La mécanique semble bien rodée!

Le projet a tous les atouts pour réussir : des entreprises investies, une organisation fonctionnelle, une stratégie cohérente. La production devrait être rentable après la première année d’exploitation et l’idée est de réinvestir les bénéfices de l’opération directement pour le développement du projet. L’entreprise tient à être rentable et durable, il ne s’agit pas d’un « acte de charité ».

BON et Bien est une initiative éco-responsable car elle permet de lutter contre le gaspillage alimentaire, sociale car elle agit pour la réinsertion de chômeurs longue durée, pérenne car le projet économique apparaît comme stable et durable avec une perspective de développement rapide.

Dans sa tribune, Michel-Edouard Leclerc se félicite de l’implication des surfaces de ventes comme celle de Templeuve, partenaire du projet, dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Déjà d’autres actions sont développées dans ce point de vente et les BON et Bien sont une pierre de plus à l’édifice pour la réduction du gaspillage. Encore une bien bonne idée pour donner leur chance à tous les légumes, quelle que soit leur apparence.

Source et crédit photo.

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