Au Québec, la guerre contre les fausses boites à dons est déclarée
Laval veut se débarrasser des boites à dons qui appartiennent à des entreprises se faisant passer pour des associations.

La ville de Laval, au Canada, décide de faire la guerre aux boites à dons. Alors qu’elles appartenaient au départ à des organismes de bienfaisance collectant des vêtements, des entreprises privées en auraient installées un peu partout dans la ville, explique le site de Ici radio-canada. Pour autant, la municipalité ne veut pas interdire totalement ces conteneurs étant donné qu’ils se révèlent bien utiles pour les associations. Ainsi, un compromis a été acté : les bacs de récupération de vêtements seront interdits presque partout sauf sur les terrains des gros commerces et ceux des édifices municipaux, selon la même source. Mais les associations ne seront pas les seules à pouvoir continuer à collecter. Les commerces de vêtements usagés et les églises restent autorisés à collecter grâce à ces boites.
Pour les organismes caritatifs, cette solution n’est pas la bonne. Ils vont devoir supprimer des conteneurs situés sur des petits terrains mais qui leur étaient pourtant utiles, et " cela ne règle pas le problème des entrepreneurs privés qui se cachent derrière de grosses fondations, qui dupent la population " explique à Ici radio-canada Philippe Siebes, directeur de la Fondation de la déficience intellectuelle Le Support.
D’autres villes ont plutôt opté pour un système de permis. Ainsi, seules les organisations inscrites à l’Agence du revenu du Canada peuvent installer leurs boites à dons. C’est le cas à Boisbriand par exemple.