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Par Carenews PRO - Publié le 16 mars 2016 - 22:08 - Mise à jour le 28 mars 2016 - 08:58
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[D’AILLEURS] Les Italiens mécènes de leur patrimoine avec l’Art Bonus

Le ministre de la Culture italien, Dario Franceschini, a frappé un grand coup en mettant en place, en 2014, l’Art Bonus. Il s’agit d’une mesure incitative, bénéficiant aux entreprises comme aux particuliers, visant à développer le mécénat.

[D’AILLEURS] Les Italiens mécènes de leur patrimoine avec l’Art Bonus
[D’AILLEURS] Les Italiens mécènes de leur patrimoine avec l’Art Bonus

L’Italie est un pays d’art et du culture. Avec ses 51 lieux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle détient le record dans la catégorie. Ajoutez à cela ses quelques 4 400 musées et vous comprendrez que le mécénat a de beaux jours devant lui dans le pays qui commence à peine à sortir d’une période de récession importante.

Il était donc tout indiqué que le nouveau gouvernement Renzi s’intéresse au problème du financement de la culture et de comment encourager les privés à mettre la main à la poche pour la sauvegarde de leurs bijoux nationaux. C’est ainsi que l’Art Bonus fut mis en place, en 2014. Il consiste en un crédit d’impôt de 65% du don, crédit qui peut être déductible sur 3 ans.

Le succès a été au rendez vous : dès 2014, 34 millions d’euros ont été donnés par 773 mécènes dans le cadre de l’Art Bonus. Début 2016, on recensait pas moins de 2 039 mécènes pour un total de dons de 62 millions d’euros. Et Dario Franceschini annonce déjà que l’année 2016 sera un grand cru pour le micro-mécénat italien. Parmi les mécènes on compte 61% d’entreprises dont Fendi qui finance la restauration de la fontaine de Trevi et Tod’s celle du Colisée. Mais le ministre ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et entend bien convaincre davantage d’entre elles.

Les principales bénéficiaires de ce mécénat sont les communes. Les donc permettent le financement de 500 opérations de restaurations et déjà 400 d’entre elles sont déjà en cours. Pour Dario Franceschini, l’opposition entre le public et le privé dans le domaine de la culture n’est pas justifié et « les citoyens et les entreprises doivent comprendre qu’il faut qu’ils participent activement à la sauvegarde de [leur] patrimoine. »

 

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