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Par Carenews INFO - Publié le 19 avril 2016 - 14:18 - Mise à jour le 27 avril 2016 - 09:32
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Le microcrédit dans les pays du tiers-monde : un échec

Destiné à l'origine à encourager l'entrepreneuriat, afin de donner aux populations défavorisées un moyen de générer une activité permettant d'accroître leurs revenus, le microcrédit dans les pays du tiers-monde est loin d’avoir tenu ses promesses.

Le microcrédit dans les pays du tiers-monde : un échec
Le microcrédit dans les pays du tiers-monde : un échec

Un dispositif prometteur, aux résultats décevants

L'échec du microcrédit dans les pays du tiers-monde a été révélé par une étude (lien en anglais) de la Cass Business School de Londres et de l'Université occidentale de Sydney. Ces deux institutions se sont penchées sur l'impact des prêts accordés aux entreprises des pays défavorisés. Elles ont conclu qu'au lieu d'améliorer la création d'emploi et les revenus des populations du tiers-monde, les microcrédits n'ont fait qu'augmenter le taux d'endettement de communautés déjà très pauvres. Portant sur 3 villages du Bangladesh représentatifs de la situation globale des pays du tiers-monde, l'étude avait pour objet l'analyse de l'effet de la microfinance sur le quotidien des populations locales et sur leur solvabilité.

Privilégier la communauté, et non plus les entreprises individuelles

La microfinance est considérée dans de nombreux pays comme un moyen efficace de réduire la pauvreté, et un certain nombre d'entrepreneurs tirent leur épingle du jeu. Mais selon l'étude dont il est question ici, « la vaste majorité des populations en difficulté ne possèdent pas les compétences et l'inventivité nécessaires pour réussir une activité entrepreneuriale ». Loin d'utiliser les microcrédits pour investir sur le long terme, elles se retrouvent rapidement dans l'incapacité de rembourser leurs emprunts, ce qui provoquerait même des centaines de suicides en Inde. Mais alors, quelle solution ? Une approche collectiviste qui permettrait des investissements dédiés à la communauté (hôpitaux, écoles, soutien du commerce local...), et non plus un financement individuel, pourrait être une piste à explorer.

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