[ÉDUCATION] Les lycées associatifs, une solution à l’échec scolaire
Les élèves qui ne parviennent pas à adhérer au système éducatif traditionnel peuvent s’orienter vers des centres alternatifs. Ces structures associatives publiques et privées proposent des techniques d’enseignement différentes qui permettent aux élèves atypiques d’obtenir le bac et de se former.
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Une main tendue aux décrocheurs
Il est intelligent et pourrait avoir de meilleures notes à l’école mais, pour une raison ou pour une autre, il est menacé d’échec scolaire. Afin de pallier cette situation vécue par de nombreux élèves, il existe des lycées alternatifs. Au vu des résultats, certains parlent de miracles. Mais c’est surtout aux techniques d’enseignement différentes des établissements traditionnels que ces lycées publics et privés doivent leur succès. En effet, ces structures associatives laissent aux jeunes la liberté d’apprendre à leur rythme, tout en stimulant leur goût pour l’apprentissage. Quant à l’efficacité de ces centres, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2008, les taux de réussite au bac des lycées de Jaunay-Clan (86) et de Hérouville-Saint-Clair (14), qui font partie de la Fédération des établissements secondaires publics innovants, étaient de 79 % et 92 %.
Cours flexibles
Certains élèves ont des activités extra-scolaires qui les empêchent de suivre des cours pendant les heures « normales », d’où la nécessité de s’adapter à leur rythme. Le lycée Saint-Sulpice (Paris) propose des cours du soir aux premières et terminales ES, S et L, entre 16 h 00 et 22 h 00. D’autres établissements ont adopté la même démarche et se sont associés pour créer le réseau « Lycées du soir ».