Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 14 décembre 2016 - 10:08 - Mise à jour le 15 décembre 2016 - 14:04
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

LANCEMENT DU PREMIER ‘TOUR DE FRANCE DES MÉCÈNES’ PAR L’ADMICAL

En 2016, 86% des entreprises françaises ne pratiquent pas de mécénat. C’est pour mieux le leur faire connaître et les inciter à devenir à leur tour mécènes, que l’Admical a décidé de partir à la rencontre des entreprises et d’organiser son Tour de France des Mécènes. Pour sa première étape, le 1er décembre 2016, le Tour de France des Mécènes a choisi la ville de Reims, fortement engagée dans le mécénat. La soirée d’inauguration de l’évènement s’est déroulée dans les locaux de de la Caisse d’Épargne de Champagne-Ardenne, en présence de François Debiesse, président de l’Admical, d’Arnaud Robinet, député-maire de Reims, de Frédéric Rouzaud, président de la Fondation Luis Roederer et parrain de l’événement, et de Didier Janot, président du Club d’entreprises mécènes PRISME. L’Admical y a rappelé l’importance du mécénat au niveau local et présenté des témoignages de mécénats réussis devant plus de 200 entrepreneurs locaux. 

LANCEMENT DU PREMIER ‘TOUR DE FRANCE DES MÉCÈNES’ PAR L’ADMICAL
LANCEMENT DU PREMIER ‘TOUR DE FRANCE DES MÉCÈNES’ PAR L’ADMICAL

« Il faut prendre nos cannes et nos chapeaux pour aller à la rencontre des chefs d’entreprises et les convaincre que l’entreprise a un vrai rôle à jouer dans la société à travers le mécénat et que le mécénat est une valeur ajoutée pour l’entreprise elle-même », déclare François Debiesse, Président de l’Admical. 

« Le potentiel de développement du mécénat se situe dans les TPME et les régions »

Selon le baromètre Admical-CSA, la part des entreprises françaises impliquées dans le mécénat est passée de 2,8 milliards d’euros à 3,5 milliards d’euros et de 12 à 14%, entre 2014 et 2016. Un chiffre en croissance, mais qui signifie, a contrario, que 86% d’entre elles ne le pratiquent pas encore. « Le potentiel de développement du mécénat se situe dans les TPME et les régions, affirme François Debiesse. Il est vital de porter le message en dehors du cercle du CAC 40. »

À la rencontre des entrepreneurs dans plus de 20 villes, sur deux ans

Charlotte Dekoker, déléguée générale adjointe de l’Admical souhaitait parcourir la France pour informer sur le mécénat, connecter localement les entrepreneurs et leur donner les clés pour passer à l’action. Le Tour de France des Mécènes, co-organisé avec des ambassadeurs de terrains, des réseaux d’entreprises locales et des acteurs du mécénat régional, comportera, sur deux ans, une vingtaine d’étapes (dont Niort, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Marseille, Lyon, Rennes, Rouen …). Avec l’ambition de sensibiliser plus de 2 000 entrepreneurs sur tout le territoire. 

Qu’est-ce qui freine les entreprises françaises à s’engager dans le mécénat ? Pour l’Admical, le mécénat est encore « trop peu connu de l’homme de la rue », il s’agit avant tout d’un problème de communication. « Il faut en parler, relayer le message, expliquer en quoi il est fondamental », expose le président de l’association.

Information, témoignages de pairs et réseautage

L’Admical distribue pour l’occasion un guide de 12 pages Devenir Mécène, pourquoi pas vous ? « 73% des entrepreneurs français font du mécénat à titre personnel, mais ne savent pas forcément qu’ils peuvent le faire dans leur entreprise, précise Charlotte Dekoker. Quand on leur explique avec des exemples de PME, les entrepreneurs ont envie de se lancer et de faire ».  Le principe de l’événement est donc, à chaque étape du Tour de France des Mécènes, de donner la parole à des chefs d’entreprises mécènes et à des porteurs de projets locaux pour qu’ils témoignent de leurs expériences.

À Reims, entreprises, artistes et acteurs locaux se sont succédé, devant plus de 200 chefs d’entreprises locaux, pour partager les projets de mécénat qu’ils ont portés : restauration de la porte de Mars, de la fontaine Subé, rénovation du Luchrone par les élèves de St Jean-Baptiste de la Salle …  Cette première ville-étape, est symbolique, car elle est l’une des premières villes de France à avoir développé, en 2010, une Mission Mécénat et est dotée d’une tradition entrepreneuriale et de mécénat forte. « En tant que maire, j’ai orienté le mécénat de la ville en fonction de mes passions, je suis un passionné de patrimoine », revendique Arnaud Robinet, maire de la ville, qui voit le mécénat comme « un acte fédérateur ». Rappelant que plus de 180 entreprises « qui s’identifient à leur ville, à leur territoire » font du mécénat à Reims, dont la majorité sont des TPME, le maire de Reims se déclare « fier, à travers le mécénat de faire de Reims, une ville plus belle, plus enthousiasmante. »

Vers un mécénat de compétences et de proximité

Notant que les entreprises ont désormais une approche plus stratégique du mécénat (gouvernance, implication des collaborateurs en demande de sens), François Debiesse estime que « la tendance est pour les TPME d’aller de plus en plus vers un mécénat de compétences et un rôle de proximité ». « Pour bien vivre ensemble, il faut faire ensemble, et c’est ce que permet le mécénat », conclut-il. 

Prochaine étape du Tour de France des Mécènes : la Roche-sur-Yon, le 2 février 2017.

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer