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Par Carenews PRO - Publié le 9 mars 2017 - 09:15 - Mise à jour le 10 mars 2017 - 13:42
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Une soirée consacrée aux entrepreneurs du digital et à la Tech for good

À l’occasion du Sparkshow organisé par Sparknews pour France Digital, Google et avec le soutien d’Orange le premier mars en faveur des entrepreneurs du digital qui œuvrent pour l’inclusion sociale, une table ronde a été organisée avec Paul Duan de Bayes Impact, Joséphine Goube de Techfugees, Charlotte de Vilmorin de Wheeliz et Jean-Marc Potdevin de l’application Entourage. Ces quatre entrepreneurs se servent du digital pour aider les chômeurs, les réfugiés, les personnes à mobilité réduite et les sans-abris. Ils parlent de leur parcours et de l’importance du numérique dans leur projet.

Une soirée consacrée aux entrepreneurs du digital et à la Tech for good
Une soirée consacrée aux entrepreneurs du digital et à la Tech for good

Joséphine Goube a créé Techfugees pour fournir des solutions et des talents technologiques aux ONG travaillant aux côtés des réfugiés ainsi qu’aux réfugiés eux même grâce à une communauté technologique internationale. Elle fédère ainsi une communauté de « tech » pour trouver avec les personnes réfugiées des solutions à leurs problèmes quotidiens.

Charlotte de Vilmorin a appris de son handicap et des difficultés rencontrées et créé une plateforme de covoiturage et de transports collaboratifs adaptés aux personnes en fauteuil roulant et à difficulté réduite : de cette idée est né Wheeliz.

Paul Duan a quitté son poste à la Sillicon Valley pour ses compétences en Bigdata et aider les chômeurs dans leur recherche d’emploi en identifiant les principaux obstacles avec Bayes Impact.

Jean-Marc Potdevin, ancien CTO d’un grand groupe, s’est reconverti pour créer Entourage, une plateforme mettant en réseaux les habitants d’un même quartier pour aider les sans-abris en recréant du contact avec eux et en essayant de répondre à leur besoin de façon commune et solidaire.

 

Des start-ups en faveurs de l’insertion

Ces quatre start-ups se réunissent derrière un objectif, l’insertion sociale des personnes fragilisées. Que ce soit suite à une prise de conscience ou un projet de longue date, ces entrepreneurs ont décidé de dédier leur travail à l’intérêt général. Pour Jean-Marc Potdevin, c’était de voir des sans-abris au quotidien au pied de l’immeuble où il travaillait et de les aider avec des actions isolées qui lui a donné l’idée de créer Entourage. C’est après ne pas avoir pu se rendre au mariage d’une amie faute d’un véhicule adapté que Charlotte de Vilmorin a créé Wheeliz. Pour Paul Duan, il s’agissait de donner un sens à son travail et pour Joséphine Goube, un engagement de longue date auprès des réfugiés. Tous ont eu leur « social calling ».

Le Social Calling, de plus en plus populaire en France est une nouvelle façon de voir la création de start-ups et de travailler, avec de nouveaux objectifs qui ne sont plus forcément d’ordre financier. Le Social Calling, c’est le déclic qui donne envie d’être utile, d’améliorer la vie des gens et de changer les choses. Ces start-ups d’intérêt général abordent des thèmes tels que l’emploi, le logement, l’éducation ou le réchauffement climatique. Aujourd’hui, ils sont près de 2,3 millions de salariés en France à vouloir allier économie et intérêt général.

Leurs expériences les ont poussés à créer ces start-ups, parfois avec colère ou obstacles. « 80 000 enfants réfugiés sont perdus sur les routes d’Europe. Les passeurs s’enrichissent et l’humanité perd beaucoup » raconte Joséphine Goude, très touchée par cette situation.

Ils ont aussi fait remarquer la difficulté de créer une entreprise solidaire. « Parler d’argent quand on touche au handicap c’est très tabou, on m’a déjà insulté » explique Charlotte Vilmorin.

 

Le numérique, un véritable outil d’insertion

On parle de technologie positive lorsque le numérique sert l’intérêt général. Que ce soit par le biais de data, d’applications, de plateforme ou de site web, toutes les start-ups se servent du numérique afin de mieux cerner les problèmes des personnes isolées et mises à l’écart. « La technologie c’est bien, mais ce n’est pas une fin en soi » rappelle Paul Duan.

Allier business, numérique, digital et social semble être un mode inspirant pour les start-ups en création.

La notion de Tech for Good est très récente. Il s’agit d’utiliser les technologies dans un objectif d’intérêt général ou de développement durable. Par le biais d’application, de réseaux sociaux, d’objets connectés, d’intelligence artificielle et autre, beaucoup de service technologique sont d’un grand soutien aux associations, aux personnes engagées, aux projets d’intérêt général, etc.

 

 

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