Zoom sur l’insertion des personnes en situation de handicap mental et psychique
Pour la majorité des Français, la société ne favorise pas l’intégration des personnes en situation de handicap mental et psychique. Tel est le constat d’une étude de l’IPSOS réalisée en mars, à la demande de la Fondation des Amis de l’Atelier. Détails.
Le regard des Français sur l’intégration des personnes handicapées mentales et psychiques
Alors que 700 000 personnes sont en situation de handicap mental en France (source : UNAPEI), et que 4 % des Français sont directement touchés par les troubles psychiques sévères d’un proche (source : UNAFAM), l’IPSOS s’est penché sur l’inclusion et l’insertion dans la société des personnes en situation de handicap mental et psychique, pour la Fondation des Amis de l’Atelier. On remarque ainsi que 54 % des Français font véritablement la différence entre handicap mental et psychique, mais que 17 % ne maîtrisent pas assez bien le sujet pour se prononcer. Par ailleurs, 23 % des sondés ont dans leur entourage proche au moins une personne handicapée psychique, et 17 % au moins une personne handicapée mentale.
Un avis mitigé sur l’accès au logement individuel, au vote et à la parentalité
Concernant l’intégration par la société des personnes en situation de handicap mental et psychique, elle n’est pas favorisée pour presque deux tiers des Français. Une écrasante majorité des sondés (entre 93 et 97 % selon les items) pensent que ces personnes devraient avoir accès aux vacances, à la culture, à des activités artistiques ou manuelles et aux transports en commun. Néanmoins, les personnes handicapées mentales et psychiques ne devraient pas avoir accès au logement individuel pour 23 et 19 % des Français, au vote pour 44 et 30 %, et à la parentalité pour 52 et 42 %. Enfin, 74 et 66 % et des Français pensent que les personnes en situation de handicap mental et psychique n’ont pas suffisamment accès au travail. Retrouvez l’ensemble des résultats ici.
