Portrait de la philanthropie mondiale
BNP Paribas Wealth Management et Forbes ont mesuré l'engagement philanthropique en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis.
Les pratiques philanthropiques des particuliers diffèrent d'un continent à l'autre. C'est ce que montre l'enquête menée par BNP Paribas Wealth Management et le magazine américain Forbes.
414 fortunes ont été sondées, en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis. Trois critères ont été pris en compte pour mesurer l'indice: les montants donnés, l'innovation et les efforts consentis pour promouvoir les causes. Tous critères confondus, les Etats-Unis arrivent en tête du classement.
D'après la plupart des philanthropes (56%), les besoins en matière de philanthropie sont extrêmement pressants. Pourtant, les scores des dons actuels et prévus ont reculé sur l'ensemble des continents par rapport à l'année dernière.
L'environnement est la première cause soutenue par l'ensemble des régions, hormis aux Etats-Unis, où la priorité est donnée à la santé.
Les motivations varient également selon les régions. L'altruisme pousse les Européens alors que les Asiatiques s'engagent dans le but de donner en retour à la société. Aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, les philanthropes justifient leur générosité par le fait qu'il s'agit d'une "expérience personnelle avec domaine d'intérêt particulier". Dans ces deux régions, la foix religieuse est la deuxième motivation avancée.
Tous les continents réalisent de mauvais scores dans le critère de la promotion, ce qui semble vouloir dire que les philanthropes préfèrent rester discrets et ne pas communiquer sur leur générosité.
La majorité des philanthropes sondés assurent que l'incitation des gouvernements à promouvoir la philanthropie influence leurs dons.