L'association Ikambere aide les femmes migrantes et séropositives à se loger

L'hébergement, une nécessité absolue pour les migrantes porteuses du VIH

Démarches d'insertion, observance thérapeutique, respect de l'intégrité physique et morale… Les arguments sont nombreux en faveur de l'hébergement systématique des femmes migrantes et séropositives. Ballottées de foyer d'urgence en foyer d'urgence, parfois contraintes de dormir dans la rue, ces femmes ont toutes les peines du monde à poursuivre leur traitement anti-VIH, sans compter les dangers multiples qui les guettent dans de telles conditions de dénuement. Pour leur venir en aide et leur assurer un toit pour une durée de six à vingt-quatre mois dans des « appartements passerelles » gérés par l'association, Ikambere fait appel à la générosité des donateurs. Cinq appartements offrant un total de dix places doivent en effet être rénovés au plus vite.

Des logements adaptés à la réalité de ses bénéficiaires

En 2000, l'association Ikambere fait un constat : les hébergements d'urgence proposés aux migrantes infectées par le virus du VIH ne répondent qu'imparfaitement à leurs besoins. Naît alors l'idée de ces appartements passerelles spécifiques, permettant à ces femmes de retrouver une vie sociale avec des repas pris en communauté, mais aussi de prendre soin d'elles et de participer à des ateliers d'alphabétisation, d'informatique ou encore de socioesthétique. Un pas indispensable vers plus de dignité et d'espoir. Vous souhaitez apporter votre contribution à l'action de l'association Ikambere ? Rendez-vous sur le site des Petites Pierres, plateforme de dons soutenant le projet d'Ikambere. Un total de 10 000 euros de dons est nécessaire pour réaliser les travaux prévus.

Grâce au Fonds de dotation Qualitel, partenaire des Petites Pierres, chaque don est doublé. Ainsi, un don de 10 euros équivaut à 20 euros reversés au projet Ikambere.