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Par Carenews PRO - Publié le 1 octobre 2020 - 09:58 - Mise à jour le 13 octobre 2020 - 14:33
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Mécénat de compétences, société inclusive, nouveau monde philanthropique… La revue de presse du 1er octobre

Que fallait-il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.

La revue de presse Carenews du 1er octobre
La revue de presse Carenews du 1er octobre

La crise du Covid-19 a fait éclore chez certains salariés, confinés en télétravail, des envies concrètes de s’engager. C’est le cas dans certaines entreprises où des plateformes de mécénat de compétences ont recueilli des milliers d'heures de travail en plus de celles déjà prévues. Le Figaro s’interroge si cette accélération du mécénat en entreprise sera durable après la crise sanitaire.

À l’heure où il est de bon ton de se soucier de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), le mécénat de compétences est un atout maître. Il permet aussi de fédérer les équipes, et contribue au bien-être au travail. Il peut même aider à s’attacher de jeunes talents.

 

Dans une tribune publiée le 29 septembre dernier sur Maddyness, Sarah Kebaïli, responsable communication chez MySherpa.io, explore le thème de l’inclusion dans le monde d’après la crise du Covid-19. En effet, pour elle, les entreprises et les territoires, mis à dure épreuve pendant la crise sanitaire, doivent se réinventer pour créer encore plus de solidarité, d’inclusion et de proximité. 

Nous devons concevoir un environnement inclusif pour que chaque citoyen·ne, quelle que soit sa situation, puisse agir et évoluer librement, vivre avec et parmi les autres, à égalité et sans aucunes différences.

 

Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif de la plateforme citoyenne Make.org Foundation et de l’association EVPA met en perspective les nouvelles frontières de la philanthropie européenne, à l’ère de l’épidémie de Covid-19. Les co-auteurs ouvrent le débat sur la possibilité d’inventer un nouveau modèle philanthropique basé sur deux piliers. S’appuyer sur une adhésion forte des citoyens. Et imaginer une coalition entre les différents acteurs de la société civile : associations, collectivités, entreprises, citoyens. 

La philantropie ne peut plus se limiter à la sélection de projets qui lui sont proposés, mais avoir l’audace de catalyser avec des partenaires des actions décisives qui transformeront la société.

 

Le divorce est consommé. L’association France Nature Environnement, après 12 ans de présence à l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), vient d’annoncer qu’elle ne participerait plus aux réunions de l’organe de régulation. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport du Conseil éthique de la publicité, en septembre dernier, intitulé « Publicité et nouvelles censures, la publicité bouc émissaire », explique Novethic. 

Le CEP, qui a pour mission "d'éclairer l'ARPP sur les problèmes éthiques que posent la publicité", y affirme que les demandes "très radicales" de la Convention citoyenne sur le climat notamment conduisent à une "véritable police de la pensée, au nom d’une morale et d’une bien-pensance", qui conduit à la "censure", "la haine sociale" et "une tyrannie des minorités".

 

« Les alternatives aux emballages plastiques sont plus gourmandes en eau »

Une récente étude de EY et WWF, intitulée « le plastique, ça n’emballe plus ? » démontre que les alternatives aux emballages plastiques, souvent à usage unique et ré-utilisables, augmenteraient de 169 % la consommation d’eau sur un an. En même temps, elles réduisent l’impact du plastique sur l’environnement de 96 %. Un vrai dilemme mis en évidence par Le Figaro, même si des solutions existent...

L’étude a comparé un panier moyen de neuf produits ménagers à emballages plastiques avec un panier alternatif (emballages ré-employables). Verdict : sur un an, le panier dit alternatif produit 49 millions de mètres cube d’eau de plus que le panier initial”.

 

Comment conjuguer mode et éthique pour les grandes marques de prêt-à-porter ? C’est le défi majeur auquel est confronté le secteur du textile, maintes fois épinglé pour ses travers écologiques et sociaux. Même si 32 des principales grandes enseignes, tel que H&M ou Inditex (Zara, Bershka, Pull&Bear…), ont signé le Fashion Pact (une série d’engagement visant à protéger l’environnement) en août 2019, elles ne sont toutefois pas « contraintes » de le respecter. Reste à savoir si le consommateur pourra vraiment faire bouger les lignes. Pour Influencia.net, c’est lui qui, au final, a le pouvoir d’acheter, ou non, un produit selon le code responsable de la marque.

On sait qu’un jean nécessite 7500 litres d’eau en moyenne pour être fabriqué – soit ce qu’un être humain boit en sept ans –, qu’il voyage en avion jusqu’à 65 000 km lors de son assemblage et qu’il libère au cours de son lavage des milliers de particules de micro-plastique qui asphyxient les océans.

 

« Voici comment les villes peuvent adopter le gaspillage alimentaire »

La co-fondatrice de l’appli anti-gaspi Too Good To Go, Lucie Basch, revient sur la nécessité d’appliquer des mesures fortes pour lutter contre la quantité d’aliments gaspillés. La Ville de Paris, notamment, a signé la charte #MaVilleAntiGaspi, à l’initiative de la startup. Des défis que les maires et les collectivités locales devraient relever dans un futur proche, pour créer des villes « zéro gaspillage alimentaire » qui répondent aux exigences des ODD, détaille la jeune dirigeante dans une tribune sur Wedemain.

Christina Diego 

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