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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 20 décembre 2019 - 11:39 - Mise à jour le 20 décembre 2019 - 11:41
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Diplôme d'Aptitude à l'Enseignement du Français Langue Etrangère obtenu grâce à l'aide de la Fondation de la 2ème Chance

Tiphanie, 38 ans, a été lauréate de la Fondation en avril 2015 pour son projet de formation pour l’obtention du DAEFLE (Diplôme d’Aptitude à l’Enseignement du Français Langue Etrangère). Site-relais de STRASBOURG.

« En 2015, alors âgée de 33 ans, je rentrais de cinq années passées en Afrique où j’avais exercé le métier d’institutrice contractuelle au sein d'écoles françaises : au Burundi, République Démocratique du Congo, Tanzanie et Congo - Brazzaville.

Après cinq années, j’étais bloquée professionnellement par mon manque de diplôme, j’avais seulement un BAC, et me retrouvais en précarité dans les postes que j’occupais. J'ai pris la décision de rentrer pour entreprendre une formation et obtenir le diplôme du DAEFLE (Diplôme d'Aptitude à l'Enseignement du Français Langue Étrangère) par le biais de l'Alliance Française. Diplôme qui me permettait de valider mes expériences d’enseignement du français à des personnes non francophones et d’avoir une meilleure employabilité.

A mon retour en France, étant demandeuse d’emploi, j’apprenais lors de mon inscription à Pôle Emploi, que tous mes droits à l’ARE (Allocations de Retour à l’Emploi) étaient échus et que ma formation, pourtant en cohérence avec mon projet professionnel, ne pouvait être prise en charge car elle se déroulait exclusivement par correspondance via le CNED. Je me retrouvais donc au RSA sans aucune possibilité de financer mon projet et sans soutien personnel.

Après avoir sollicité les collectivités territoriales et voir mes demandes rejetées, j’ai effectué des recherches sur internet où j’ai découvert la Fondation de la 2ème Chance et je me suis identifiée dans le profil de public concerné par ses aides. Après avoir constitué un dossier de demande d’aide et avoir rencontré pour un entretien la Déléguée du site de Strasbourg et mon futur parrain, mon projet a été validé et financé par la Fondation de la 2ème Chance.

La relation avec la Déléguée du site de Strasbourg et mon parrain a été pour moi un moteur de motivation, je ne voulais pas relâcher mes efforts et me sentais épaulée tout au long de ma formation car je savais que quelqu’un comptait sur moi pour réussir. Soutien que je n’avais pas eu depuis des années. Étant assez autonome dans mes projets, je savais cependant que j’avais besoin d’être suivie pour celui-ci car il intervenait dans une étape charnière de ma vie tant professionnelle que personnelle. Ils ont su trouver la bonne distance, ni trop présents, ni trop éloignés et ont cru en ma réussite et en moi, sensation que j’avais perdue depuis longtemps.

Au moment où j’ai sollicité la Fondation de la 2ème Chance, j’avais réalisé toutes les modalités d’inscription nécessaire à mon entrée en formation. Seul le financement manquait, soit un montant de 1 600 €. La Fondation a bien pris en compte les contraintes calendaires qui incombaient à l’obligation de paiement pour que je puisse commencer sereinement ma formation. Elle a été très réactive ce qui m’a permis de m’acquitter de ce coût. La formation étant à distance, j’étudiais seule pendant plus de dix mois et devais valider mes modules par des devoirs obligatoires et enfin, un examen final que j’ai réussi. Ainsi j’ai obtenu le diplôme du DAEFLE qui valide mes compétences dans l’enseignement du Français Langue Étrangère.

Cette aide de la Fondation de la 2ème Chance, me permettant de réussir dans mon projet de formation, a été l’élément déclencheur pour me reprendre en main professionnellement et personnellement.

A la suite de l’obtention de mon diplôme, j’ai décidé de valider une Licence puis un Master en sciences de l’éducation. J’ai durant cette période retrouvé un travail « alimentaire » qui m’a permis de reprendre pied financièrement, de trouver un logement et de me sentir à nouveau utile.

J’ai aussi été sollicitée pour donner des cours de FLE (Français Langue Etrangère) à des collègues étrangers qui effectuaient une mission de volontariat en France. J’ai pu ainsi directement mettre en application mes compétences acquises dans le cadre de mon diplôme. Depuis peu, je travaille à l’Université de Strasbourg où je conseille et accompagne des adultes qui souhaitent valider un diplôme universitaire par la voie de la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). Même si c’est un contrat court, il me permet de commencer à entrevoir une sortie de la précarité et aussi de prendre le temps de réfléchir à la construction de mes projets futurs.

Le soutien de la Fondation de la 2ème Chance, que ce soit sur le plan financier ou humain, m’a permis de reprendre mon souffle dans un moment de ma vie où j’étais littéralement submergée par les accidents de la vie.

Ce soutien a été le point de départ de ma reprise en main. Je n’ai pas totalement abouti mon projet car je n’ai pas encore stabilisé ma situation, mais je ne suis plus dans l’angoisse comme j’ai pu l’être au moment où j’ai pris contact avec la Fondation.

Les choses ne peuvent qu’aller en s’améliorant, je me laisse le temps et je me fais confiance comme la Fondation de la 2ème Chance m’a permis de le faire ».

Tiphanie

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