FarmIA, un projet de permaculture connectée récompensé par la Fondation Sopra Steria-Institut de France
La Fondation Sopra Steria-Institut de France a récompensé, début octobre, le projet digital FarmIA en faveur de l’environnement, porté par des étudiants de l’école d’ingénieurs Télécom SudParis.

Un « farmbot » au service de la biodiversité. C’est l’idée ingénieuse de dix étudiants de l’école d’ingénieur Télécom SudParis qui viennent de recevoir le prix de la Fondation Sopra Steria-Institut de France dans la catégorie « Étudiants ».
Rémi, Mohamed, Lucas, Antonin, Gibril, Ariane, Louise, Quentin, Makarije et Emilien, les dix étudiants du cursus Sciences et technologies, ont décidé d'agir et d'expérimenter sur le campus durant plusieurs mois, une agriculture durable du 21e siècle. Elle associe deux techniques : la permaculture et l’agriculture connectée.
- Une permaculture connectée pour une agriculture plus maîtrisée
Leur projet digital intitulé « FarmIA » a remporté l’adhésion du jury de la Fondation Sopra Steria-Institut de France. Leur ambition a conquis le public : elle se base tout d’abord sur l'ancienne technique de la permaculture, où l'intervention de l'homme est limitée et l’utilisation de l'eau, de l'espace et de l'énergie sont optimisées. A celle-ci s’additionne une technique plus récente et novatrice, celle de l'Intelligence Artificielle (IA) à travers un robot adapté à l'agriculture : le FarmBot.
Pour les dix étudiants de Télécom SudParis, il s’agit d’une avancée technologique en phase avec le monde de demain.
« Grâce à l’intelligence artificielle (IA), nous voulons promouvoir la permaculture, une technique agricole qui se fonde sur la biodiversité, les cultures alternées et la minimisation des ressources (eau, intrants et énergie). La technologie est au cœur du projet car on part d’un robot, un « farmbot », disponible en open source, auquel nous ajoutons un grand nombre de fonctionnalités et un algorithme d’IA » ont-ils souligné.
Le robot va analyser les plantes sur le terrain et détecter leurs besoins exacts, en termes de soin et d’alimentation. Au final, grâce à l’analyse du robot agricole, le rendement du plan de permaculture pourra être amélioré tout en minimisant les ressources utilisées. Une avancée écologique indéniable.
La rédaction