Le Carrefour de l’innovation sociale, nouvelle plateforme des acteurs de l'ESS
Associations, institutions, fondations, think-tanks… Faisant fi des dénominations, le Carrefour des innovations sociales veut réunir tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire sous une même chapelle. La plateforme web, forte d’un réseau de 70 partenaires dès son lancement officiel, recense les projets innovants et socialement impactants sur le territoire. L’objectif ? Offrir une visibilité à toutes les initiatives de l’ESS, afin de renforcer l’écosystème de l’innovation sociale et contribuer à son développement sur le sol français.
Rassembler les acteurs de l’ESS sur une unique plateforme
Co-piloté par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), la Fonda, Avise, la Fondation Cognacq-Jay, le Labo de l’ESS, Apriles et Gniac, le Carrefour de l’innovation sociale prend la forme d’une plateforme web, destinée à valoriser les différents acteurs de l’ESS. Grâce à un moteur de recherche partagé, elle centralise en “tendant vers l’exhaustibilité” les projets socialement innovants portés sur le territoire. Par ce regroupement, la plateforme espère pouvoir mesurer sur le sol français les différentes dynamiques en matière d’innovation sociale, et ainsi faire rayonner le secteur, sinon encourager son développement. A l’heure actuelle, plus de 5 000 projets sont déjà répertoriés sur le site internet du Carrefour de l’innovation sociale, encore en cours de construction. Une seconde version sera présentée durant l’automne 2018.
Une gouvernance collective au service du partage des connaissances
Lancé ce mois-ci, le Carrefour de l’innovation sociale affiche déjà un réseau de 70 partenaires. Soutenu par la Caisse d’Epargne, Etalab et Entrepreneur.e d’Intérêt Général, la plateforme web a également publié une charte évolutive, s’appuyant notamment les enjeux de visibilité des structures et du partage des connaissances. Fait notable, le Carrefour de l’innovation sociale repose sur une gouvernance collective autour d’un principe d’égalité entre l’ensemble des partenaires, qui décident des orientations et décisions stratégiques du projet. Un comité de pilotage, composé d’un “nombre plus restreint” de partenaires issus du collectif, pilote et coordonne quant à lui le développement du projet, tandis que le comité opérationnel met en œuvre les actions. Enfin, la coordination du projet est assurée dans un premier temps par le CGET et la Fonda, et le sera à terme par la structure porteuse du collectif et les instances de gouvernance qu’elle se sera données.
