Pas de crise de confiance dans le secteur associatif
Un baromètre TNS SOFRES sur les associations apporte un éclairage intéressant sur l'engagement associatif des jeunes français. Et malmène quelques idées reçues sur la fameuse génération Y que l'on dit souvent plus égoïste que ses aînés.
L'engagement associatif a été déclaré Grande Cause Nationale 2014 : l'occasion d'étudier de plus près l'investissement personnel des jeunes adulte.
Depuis 2010 le nombre des 15/35 ans engagés dans la vie associative est passé de 2,5 à 3,3 millions, soit une augmentation de 32%.
Les jeunes étudiants et les jeunes adultes ne s'engagent pas de la même façon que les plus âgés : ils sont plus mobiles et davantage désireux d'agir concrètement. Ils s'engagent donc souvent pour des missions courtes et opérationnelles, ce qui bouleverse les modes de fonctionnement classiques des associations. Ces dernières doivent alors s'adapter pour répondre à cette demande et alléger les contraintes, dans un milieu où c'est souvent dans la durée que se construisent les projets associatifs, principalement pour des raisons de gestion des ressources humaines.
La nécessaire professionnalisation des associations - confronté à des impératifs d'efficacité dus à la baisse des financements publics - associée à l'arrivée de ces nouveaux bénévoles, implique parfois une petite révolution. Mais c'est aussi la chance de renouveler plus sereinement des dirigeants associatifs qui ont souvent du mal à organiser la transition, notamment parce que la classe des 35/55 n'est pas aussi disponible.
L'artice de 20 Minutes et les témoignages de jeunes militants associatifs dans divers secteurs. Un résumé du livre Le paysage associatif français de Viviane Tchnonog et Muriel Tabariés sur le site du ministère de la jeunesse.
A voir aussi : Le service Civique, un accélérateur d'engagement
