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Par La Résidence Sociale - Publié le 13 janvier 2015 - 11:26 - Mise à jour le 11 février 2015 - 14:03
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Handicap : s'épanouir dans un cadre scolaire ordinaire

L’Institut Médico Educatif (IME) de Briançon (49) de La Résidence Sociale en partenariat avec l’école Jeanne d’Arc de Saint-Sylvain-d’Anjou et la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique du Maine-et-Loire ont mis en place, à quelques kilomètres d’Angers, une classe pour des enfants porteurs de handicap mental.

Handicap : s'épanouir dans un cadre scolaire ordinaire
Handicap : s'épanouir dans un cadre scolaire ordinaire

La Résidence Sociale a ouvert une classe externalisée de l’Institut Médico-Educatif sur le site de l’école Jeanne d’Arc à Saint-Sylvain-d’Anjou dans le Maine-et-Loire.

L’Institut Médico Educatif (IME) de Briançon (49) de La Résidence Sociale en partenariat avec l’école Jeanne d’Arc de Saint-Sylvain-d’Anjou et la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique du Maine-et-Loire ont mis en place, à quelques kilomètres d’Angers, une classe pour des enfants porteurs de handicap mental.

Ce projet innovant, unique dans le département, permet à des enfants en difficulté, handicapés mentaux avec des troubles associés, de s’épanouir et de développer leurs aptitudes sociales et éducatives pour une meilleure intégration dans la société à moyen et long terme.

Depuis la rentrée 2013, Chloé, Udo, Florentin et 5 autres camarades sont scolarisés au sein de l’école primaire Jeanne d’Arc à Saint-Sylvain-d’Anjou. Deux salles de classe ont été mises à la disposition de l’Institut Médico-Educatif pour les accueillir. 

Le projet, qui permet à 8 enfants porteurs de handicap d’être scolarisés en milieu ordinaire, est le premier dans son genre dans le Maine-et-Loire. Il a été déposé et approuvé en 2010, par l’Agence Régionale de Santé. Eric MORINIERE, directeur du pôle territorial de l’Association La Résidence Sociale sur le Maine-et-Loire, explique l’importance du travail préparatoire et de collaboration qui a été réalisé, d’une part avec les professionnels de son établissement et d’autre part avec les partenaires externes.

Les 8 enfants déjà présents de la classe externalisée de l’IME de Bauné ont été choisis en fonction des besoins repérés dans le cadre de leurs Projets Individualisés d’Accompagnement, établis tous les ans par les professionnels médico-sociaux et validés par les familles des enfants.

Avec beaucoup de prudence, les professionnels de l’Institut Médico-Educatif ont analysé les aptitudes de chacun en vue de leur intégration dans la classe externalisée. Au lieu de les surprotéger, les garder dans un établissement spécialisé, les professionnels ont essayé d’apporter leur savoir-faire médico-social et de l’adapter pour permettre une démarche d’intégration dans un environnement ordinaire.   

Les élèves de Jeanne d’Arc ont posé beaucoup de questions sur leurs futurs camarades. Avec leur innocence et leur franchise, ils ont interrogé les professionnels venus les rencontrer pendant les préparatifs. Maintenant, ils prennent la main des nouveaux arrivants pendant les sorties communes, sur le chemin de la cantine et mangent à la même table. Toujours est-il que les professionnels accompagnent les nouveaux arrivants si besoin est, tout en leur laissant le temps de se familiariser avec les gestes du quotidien.

La classe externalisée constitue une approche dynamique visant à changer le regard que l’on peut avoir sur le handicap. De nombreux mois sont passés depuis le début du projet et les résultats sont plutôt positifs. Le vivre-ensemble se passe bien et l’image qu’ont les enfants sur le handicap change. A travers cette expérience, la société de demain, qui accepte les différences et intègre des enfants atteints d’un handicap, est en marche.  

L’institutrice de la classe, Christine COURCAULT, se réjouit du démarrage prometteur du projet et de l’efficacité des équipements informatiques : « A l’aide des ordinateurs et de jeux adaptés, on arrive à stimuler les enfants qui refusent d’apprendre par les moyens classiques »   

Pour Jacques BARREAU, un des deux éducateurs spécialisés de la classe,  cette adaptation au rythme de l’école présage une éventuelle réussite à long terme et l’espoir qu’un jour, l’expérience puisse continuer au collège et au lycée. Pour l’instant, chacun se réjouit des petites victoires quotidiennes.  

   

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