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Par Carenews INFO - Publié le 20 juin 2016 - 12:17 - Mise à jour le 20 juin 2016 - 14:17
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Attali invité par IMS Entreprendre pour la Cité à parler d'économie positive

Le 10 mai, IMS-Entreprendre pour la Cité a accueilli au sein de la Fédération nationale des Caisses d’Épargne Jacques Attali. Jacques Attali est polytechnicien, énarque et ancien conseiller spécial de François Mitterrand. Il a fondé Action contre la faim, Eureka, BERD et Positive Planet, ONG pour laquelle il a développé le concept d’économie positive autour duquel était axé la conférence.

Attali invité par IMS Entreprendre pour la Cité à parler d'économie positive
Attali invité par IMS Entreprendre pour la Cité à parler d'économie positive

Florence Raineix, Directeur général de la FNCE, a ouvert la conférence en rappelant que la fédération avait pour objectif d’œuvrer pour le bien commun, et ce depuis 200 ans. La fédération a une vision sur le long-terme pour le progrès social, pour « construire une société plus vivable pour chacun d’entre nous ».

Frédérique Poggi, Déléguée générale du Réseau IMS-Entreprendre pour la Cité, poursuit cette introduction en soulignant que l’IMS fête ses 30 ans cette année. Pour elle, l’entreprise a vraiment son rôle à jouer dans l’œuvre sociale et sociétale.

Sylvain Reymond, qui prend la parole à sa suite, développe la nouvelle ligne directrice de l’IMS, celle du « mécénat performant » et affirme sa vision du mécénat comme « outil de gestion des RH ».

Jacques Attali commence ensuite son exposé en expliquant que pour lui le mécénat n’est pas intégralement inclus dans la RSE. La RSE elle-même, n’est pas totalement incluse dans l’économie positive.  L’économie positive, concept très large, est tout d’abord « le cœur de l’entreprise ». Il faut selon lui prendre garde à la RSE qui peut-être « la pire des choses » : elle « coûte moins cher que la publicité et rapporte plus ».

 En septembre, le public pourra découvrir l’indice de positivité des régions. M. Attali souligne qu’il est courageux de la part des entreprises cobayes de se dévoiler ainsi. Les critères sont très clairs : le principal est l’intérêt des générations suivantes.

 

« La meilleure façon de s’occuper des générations présentes, c’est de s’occuper des générations suivantes. »

S’occuper des générations suivantes, c’est une question d’ « altruisme rationnel ».

Jacques Attali souhaite dépasser le concept d’entreprise « responsable et citoyenne » pour se concentrer sur le concept de positivité.

Concernant la question de la performance, Jacques Attali appelle un « capitalisme patient ». Une entreprise n’est positive que si elle a un actionnariat qui lui permet de voir l’intérêt sur le long-terme. Il faut pour cela des projets et une vision à 10 ou 20 ans.

Le futur, c’est aussi le rôle de l’école qui doit préparer les jeunes à la société. Il faut améliorer les questions d’orientation et la formation permanente. Et travailler sur les relations entre l’école et l’entreprise.

 

Les partenariats entre les ONG et les entreprises sont fondamentaux.

Pour que ces partenariats aient du sens, il faut que l’entreprise y trouve un intérêt. Les entreprises doivent créer de la valeur, l’ONG peut être envisagée comme un fournisseur « éthique », un « fournisseur de valeur », avec la même importance que les collaborateurs ou que les fournisseurs classiques.

L’échange s’est conclu sur les nouvelles formes d’implication et d’engagement sociétal comme les social impact bonds.

 

Photo : ©Vincent FERLICOQ / FNCE

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